* Le Dow a perdu 0,15%, le S&P-500 0,04% mais le Nasdaq a gagné 0,23%

* Sixième trimestre de gains d'affilés pour le S&P et le Nasdaq

* Le titre GM a perdu près de 1% après l'annonce d'un nouveau rappel (Actualisé cours d'autres actifs financiers)

par Angela Moon

NEW YORK, 30 juin (Reuters) - Wall Street n'a guère bougé lundi, comme coincée entre deux indicateurs macro-économiques contraires, mais, ceci étant dit, les indices S&P 500 et Nasdaq Composite ont enregistré une nouvelle hausse trimestrielle sur la période avril-juin, la sixième de suite, du jamais vu depuis plus de 14 ans.

L'indice Dow Jones a reculé de 0,15%, soit 25,24 points, à 16.826,60. Le S&P-500, plus large, a perdu 0,73 point, soit 0,04%, à 1.960,23. Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 10,25 points (+0,23%) à 4.408,18.

Après la bond de près de 30% enregistré en 2013 par le S&P 500, indice de référence des gérants de fonds, bon nombre d'investisseurs étaient d'avis que l'année 2014 allait se caractériser par une pause dans un cycle haussier qui est désormais entré dans sa cinquième année.

Après un gain de 1,30% sur les trois premiers mois de l'année, le S&P affiche une hausse de quelque 4,5% sur le deuxième. Depuis le début de l'année, la hausse est de 6,1%. Le Dow Jones a de son côté progressé de 1,5% sur le premier semestre et le Nasdaq de 5%.

Une enquête menée par Reuters montre que les intervenants de marché voient le S&P 500 atteindre la barre des 2.000 points pour la première fois de son histoire d'ici la fin de l'année - ce qui représenterait une hausse de plus de 8% par rapport au niveau de la fin de 2013.

"Nous pensons toujours qu'une entrée dans la zone des 1.980-2.000 points est possible mais il ne faut être surpris si les 1.950 points sont testés à plusieurs reprises à mesure que l'on avance dans l'été", a dit Todd Salamone, vice-président chez Schaeffer's Investment Research.

Sur le front macro-économique, la séance a d'abord été caractérisée par l'annonce d'un ralentissement plus marqué que prévu de l'activité manufacturière dans la région de Chicago.

Une note plus optimiste est venue de la fédération d'agents immobiliers NAR, qui a dit que le nombre de promesses de vente avait progressé aux Etats-Unis en mai à son rythme le plus élevé depuis huit mois.

Le dollar a reculé face aux principales devises internationales à la suite de la publication de ces indicateurs.

De leur côté, les emprunts du Trésor, portés par un mouvement d'achats de fin de mois, a légèrement progressé, le prix des Treasuries affichant une hausse sur l'ensemble du semestre.

En plus de toute indication sur l'état de santé de la première économie mondiale, les acteurs de marché gardent un oeil sur l'évolution de la situation en Irak.

L'armée irakienne a poursuivi lundi son offensive sur Tikrit pour tenter d'en déloger les djihadistes sunnites, qui, forts de leurs succès, ont proclamé la veille la restauration d'un califat englobant les territoires qu'ils contrôlent en Syrie et en Irak.

Le titre General Motors a plombé la tendance. Il a cédé 0,76% à 36,34 dollars après que le constructeur automobile a annoncé un nouveau rappel massif de véhicules et l'augmentation de 500 millions de dollars de la provision qui sera passée dans les comptes du deuxième trimestre au titre des rappels effectués pendant cette période. (Benoit Van Overstraeten pour le service français)