L'indice Dow Jones des 30 principales valeurs vedettes de la cote a gagné 127,51 points, soit 0,76%, à 16.805,41 points. Le Standard & Poor's-500, plus large et principale référence de nombreux investisseurs, a pris 13,76 points (+0,71%) à 1.964,58 points et le Nasdaq Composite, à forte composante technologique, a progressé de 30,92 points (+0,69%) à 4.483,72 points.

Microsoft s'est adjugé 2,47%, la plus forte hausse du Dow, après avoir publié jeudi soir un chiffre d'affaires trimestriel supérieur aux attentes sans pour autant avoir eu à sacrifier ses marges. Au moins trois sociétés de bourse ont revu leur objectif à la hausse sur la valeur.

Procter & Gamble a avancé de 2,32% après ses propres résultats, accompagnés de l'annonce de la prochaine scission de Duracell, sa filiale de piles.

Parmi les petites valeurs en vedette, Sodastream a bondi de 15,4% après un accord avec PepsiCo pour des tests de vente de certaines marques du géant des boissons.

Mais la tendance haussière n'a pas empêché Amazon de chuter de 8,34% au lendemain de ses trimestriels, marqués par une lourde perte et une prévision de chiffre d'affaires jugée décevante pour la période stratégique des fêtes de fin d'année.

Ford, de son côté, a cédé 4,3%. Si les résultats du groupe automobile ont dépassé les attentes, ils n'ont pas suffi à convaincre les analystes.

TRIMESTRE PORTEUR POUR LES BÉNÉFICES

Selon les données Thomson Reuters, sur 205 sociétés cotées du S&P-500 ayant publiés leurs comptes, 69,8% ont dépassé les attentes en termes de bénéfices, un ratio supérieur à la moyenne de 63% enregistrée depuis 1994 comme à celle de 67% des quatre derniers trimestres.

Pour ce qui est du chiffre d'affaires, 59,8% seulement des publications ont battu le consensus, contre 61% depuis 2002 et 58% sur les quatre derniers trimestres.

Sur l'ensemble de la semaine, le Dow a avancé de 2,6%, le S&P-500 a repris 4,13% après quatre semaines de baisse et le Nasdaq a rebondi de 5,29%.

Le S&P affiche ainsi sa meilleure performance hebdomadaire depuis début 2013, grâce entre autres aux publications de résultats.

Les investisseurs continuent de surveiller l'évolution de l'épidémie de fièvre Ebola, notamment après l'annonce de l'hospitalisation à New York d'un patient revenu récemment d'Afrique de l'Ouest et les déclarations de l'Organisation mondiale de la santé sur l'accélération des travaux de développement de vaccins expérimentaux.

"La gestion du dossier Ebola a redonné au marché confiance dans sa capacité à progresser et à se concentrer sur ce qui détermine réellement les cours, c'est à dire les résultats et les statistiques, et les uns comme les autres ont été très positifs", a commenté Peter Kenny, responsable de la stratégie de marché de Clearpool Group.

Les ventes de logements neufs aux Etats-Unis ont atteint en septembre leur plus haut niveau depuis six ans, à 467.000 en rythme annualisé.

(Marc Angrand pour le service français)

par Chuck Mikolajczak