Les deux poids lourds du secteur technologique américain ont dopé le Nasdaq, tandis que le Dow voyait se progression freinée par le repli enregistré par Coca-Cola et McDonald's dont les résultats ont, eux, été sanctionnés.

Les marchés ont par ailleurs accueilli avec soulagement la publication d'informations rapportant que la BCE étudiait l'hypothèse d'un rachat d'obligations d'entreprises.

Le Dow Jones des 30 valeurs industrielles américaines a pris 1,31% (215,14 points), à 16.614,81 points, le Standard & Poor's 500, indice de référence des gérants de fonds, s'est adjugé 1,96% (37,27 points), à 1.941,28 points et le Nasdaq, à forte pondération technologique, a gagné 2,4% (103,40 points), à 4.419,48 points.

Illustrant la tendance positive à l'oeuvre à Wall Street, le S&P 500 est repassé au dessus de ses moyennes mobiles à 200 jours et à 14 jours tandis que l'indice CBOE de la volatilité retombait à 16,08, affichant une chute de 13,41%.

Aux valeurs, Apple a gagné 2,71% dans d'importants volumes, au lendemain de l'annonce d'un chiffre d'affaires bien supérieur aux attentes soutenu par les ventes d'iPhone. La marque à la pomme a également séduit les opérateurs en livrant des perspectives jugées solides pour la saison des fêtes de fin d'année.

"Les perspectives données par Apple sont bonnes. Les gestionnaires de fonds qui auraient sous-pondéré Apple sont sans doute en train aujourd'hui de repenser leur stratégie", souligne said Michael Binger, gestionnaire de portefeuille senior chez Gradient Investments à Minneapolis.

En nette hausse, également, Texas Instruments qui a signé une progression de 5,31% après avoir là encore annoncé des ventes meilleures qu'attendu qui sont venues balayer les craintes alimentées par les résultats publiés lundi par IBM.

Contre la tendance, Coca-Cola et McDonald's ont fini en baisse, sanctionnés après avoir fait par de trimestriels affectés par des effets de change négatifs. Coca-Cola a perdu 6,02% tandis que McDonald's a perdu 0,63%.

"La saison des résultats est pour l'instant sans grande surprise, et l'on commence à percevoir les effets du dollar fort sur des actions comme celle de McDonald's et Coca-Cola", explique Michael Binger. "Le monde est un peu différent avec le ralentissement à l'étranger, mais je saisirais le premier mouvement de baisse venu comme une opportunité d'achat."

(Ryan Vlastelica,; Nicolas Delame pour le service français)