* Le Dow gagne 0,08%, le S&P perd 0,08% et le Nasdaq cède
0,02%
    * Apple souffre de prises de bénéfices
    * Hewlett-Packard s'effondre avec ses résultats

 (Actualisé avec McDonald's, dollar et marché obligataire)
    par Caroline Valetkevitch
    NEW YORK, 25 février (Reuters) - La Bourse de New York a
fini mercredi sans tendance franche, le recul de l'action Apple
 étant compensé par la progression des valeurs liées aux
biens de consommation non-essentielle.
    Les valeurs de l'énergie ont pour leur part profité du
rebond marqué des cours du pétrole pour progresser, leur indice
sectoriel prenant 0,42%. 
    Les investisseurs n'ont en revanche guère réagi à la
deuxième intervention en deux jours de Janet Yellen, qui a tenu
devant la Chambre des représentants un discours identique à
celui prononcé la veille devant le Sénat.
    La présidente de la Réserve fédérale a expliqué mardi que le
FOMC, le comité de politique monétaire de la Fed, allait
envisager un relèvement de ses taux "au fil des réunions", ce
qui n'a guère fourni d'indices sur le calendrier mais a suffi
aux investisseurs pour penser que la Fed n'était pas pressée
d'agir.
    L'indice Dow Jones a pris 15,38 points, soit 0,08%, à
18.224,57, un record de clôture. Le Standard & Poor's-500
, plus large et principale référence de nombreux
investisseurs, a cédé 1,62 point (0,08%) à 2.113,86.
    Le Nasdaq Composite, à forte composante
technologique, a quant à lui reculé de 0,99 point (0,02%) à
4.967,14, ce qui met fin à une série inédite depuis juillet 2009
de 10 séances consécutives de hausse.
    Comme le S&P-500, le Nasdaq a été pénalisé par le recul de
l'action Apple, qui a perdu 2,55% à 128,79 dollars, victime d'un
mouvement de prises de bénéfices. Le titre du fabricant de
l'iPhone gagne tout de même 16,6% depuis le début de l'année.
    Hewlett-Packard s'est effondré de quasiment 10% à
34,67 dollars au lendemain de ses résultats trimestriels,
plombés par la hausse du dollar. Le groupe informatique a
prévenu que ses résultats annuels seraient inférieurs aux
attentes des analystes. 
    
    HP PLUS FORTE BAISSE DU S&P-500
    Sa chute, la plus forte du S&P-500, n'a même pas été freinée
par une information de Bloomberg selon laquelle il est entré en
négociations pour racheter l'équipementier wifi Aruba,
qui a une capitalisation boursière d'environ deux milliards de
dollars. Le titre Aruba a en revanche bondi de 21% à 22,24
dollars.
    La plus forte hausse sectorielle a été enregistrée par les
biens de consommation non-essentielle, dont l'indice a
pris 0,64%. L'action du groupe de distribution TJX a
notamment avancé de 3,3% à 69,38 dollars après la publication de
ses résultats et le titre McDonald's a gagné 3,9% à
98,66 dollars, ce qui a contribué à limiter le recul du S&P-500.
    Un autre facteur favorable à la tendance est venu des signes
encourageants perçus sur le marché immobilier américain, avec
une baisse moins forte que prévu en janvier des ventes de
logements neufs et un stock de maisons à vendre à son niveau le
plus élevé depuis 2010. 
    Les investisseurs semblent néanmoins rester sur leur faim
après la double intervention de Janet Yellen et ils vont
désormais scruter les chiffres des inscriptions au chômage
jeudi, avant ceux, le lendemain, du produit intérieur brut (PIB)
au quatrième trimestre 2014.
    "Il faut désormais une nouvelle impulsion pour aller plus
haut", dit Paul Christopher, responsable de la stratégie
internationale au Wells Fargo Investment Institute.
    Avec les déclarations de Janet Yellen, le dollar a reculé de
0,31% face à un panier de devises de référence.
    La demande pour les bons du Trésor a en revanche légèrement
augmenté, ce qui a fait reculer leurs rendements, celui à 10 ans
 passant de 1,99% à 1,96%.

 (Bertrand Boucey pour le service français)