Presque une demi-heure après l'ouverture, l'indice Dow Jones gagne 35,06 points, soit 0,14%, à 25.042,09 points. Le Standard & Poor's 500, plus large, progresse de 0,18% à 2.770,38 points et le Nasdaq Composite prend 0,1% à 7.518,47 points.

La veille, les indices majeurs de Wall Street ont terminé sur une baisse comprise entre 0,6% et 1% après l'annonce du limogeage du secrétaire d'Etat Rex Tillerson, remplacé par le directeur de la CIA Mike Pompeo.

Donald Trump continue également de faire planer le risque d'une guerre commerciale puisque le président américain souhaiterait imposer des tarifs douaniers pouvant toucher jusqu'à 60 milliards de dollars (48,5 milliards d'euros) d'importations chinoises, entendant cibler les secteurs de la technologie et des télécommunications, ont rapporté mardi deux sources au fait des discussions.

Face à ces craintes, les investisseurs ont toutefois été attentifs au repli des ventes au détail en février, pour le troisième mois d'affilée aux Etats-Unis, ce qui pourrait marquer un ralentissement de la croissance américaine au premier trimestre.

Les investisseurs ont également appris que l'indice des prix à la production avait augmenté un peu plus que prévu en février aux Etats-Unis, la hausse des prix des services ayant largement compensé la baisse des prix des biens.

MAY ACCUSE LA RUSSIE DANS L'AFFAIRE SKRIPAL

Sur le marché des devises, le dollar gagne 0,21% face à un panier de devises de référence après s'être temporairement retourné à la baisse après les ventes au détail. Le rendement des bons du Trésor américain à dix ans s'inscrit pour sa part en baisse, sous 2,84%.

La livre sterling a momentanément effacé ses gains face au dollar après les accusations de Theresa May, la Première ministre britannique, qui affirme que la Russie est coupable de la tentative de meurtre contre l'ancien agent double russe Sergueï Skripal.

De son côté, l'euro abandonne 0,28% à 1,2354 dollar, pénalisé à la fois par le chiffre inférieur au consensus de la production industrielle en zone euro et par des déclarations de plusieurs responsables de la Banque centrale européenne (BCE), dont son président Mario Draghi.

La BCE a besoin de plus de signes d'une convergence de l'inflation vers son objectif et elle ne mettra fin à ses rachats d'actifs que lorsqu'elle sera convaincue de la solidité de la trajectoire de hausse des prix, ont déclaré mercredi le président et le chef économiste de la BCE, Peter Praet.

BROADCOM RENONCE À QUALCOMM

Aux valeurs individuelles, le fabricant de puces Broadcom gagne 2,17% après avoir retiré son offre de 117 milliards de dollars (94,50 milliards d'euros) pour l'acquisition de l'américain Qualcomm, qui prend 1,51%, deux jours après que le décret signé par Donald Trump interdisant ce rachat.

Ford avance de 4,27%, prenant la tête du S&P-500, grâce à un relèvement de conseil des analystes de Morgan Stanley à "surpondérer" contre "sous-pondération".

A l'heure de l'ouverture du marché américain, les Bourses en Europe évoluent en hausse. Le CAC 40 prend 0,25% et le Stoxx 600 gagne 0,41%.

(Édité par Blandine Hénault)

par Laetitia Volga

Valeurs citées dans l'article : Qualcomm, Ford Motor Company, Broadcom Limited