Wall Street n'a quasiment pas réagi au communiqué de la FED -un peu plus 'faucon' que prévu- diffusé à 20H, sinon par une petit 'pullback' épidermique de -0,2%, vite effacé.

Les acheteurs ont gardé la maîtrise du terrain et poussé le Dow Jones (+0,19% à 22.412 dans le sillage d'IBM, Pfizer et Mc Donald's à +1,5%) et le S&P500 (+0,06%) vers de nouveaux records absolus, de séance et de clôture.

Le Dow Jones alignait d'ailleurs sa 9ème séance de hausse consécutive et son 42ème record annuel (pour le 'S&P', c'était le 37ème).

Le point d'orgue de cette séance, c'était la conclusion du FOMC de la FED qui n'a décidément pas suscité beaucoup d'émotion, et encore moins de volatilité à Wall Street: c'est tout simplement comme si les passage clés -même inattendus- avaient été déjà débattus en petit comité.

Une majorité des membres de la FED se prononcerait en faveur d'une 3ème hausse de taux d'ici fin 2017 et en anticiperaient 3 autres en 2018.


C'est un renversement de situation assez notable puisque 8 jours auparavant 80% des 'experts' tablaient sur zéro hausse de taux d'ici la fin de l'année et même rien jusqu'en juin 2018

Ce n'est pas la première fois que les anticipations des marchés et celles de la FED divergent, et c'est à chaque Wall Street qui a fini par obtenir le maintient d'une politique monétaire ultra-accommodante.

Les membres de la FED relativisent l'impact négatif des cyclones Harvey et Irma, estimant que la croissance US va être peu affectée au 4ème trimestre.
Cela pourrait même entraîner un peu plus d'inflation: les perspectives d'inflation sont maintenues voire même revues à la hausse, de même que la croissance US à l'horizon 2019.

Pas de surprise en revanche en ce qui concerne la réduction du bilan de 4.400Mds$, à compter du mois d'octobre (scénario faisant l'unanimité chez les analystes): la FED dévoile aucun calendrier ni de combien elle dégonflera son bilan à 3, 6 ou 12 mois.

Ce sera juste très lent.

En ce qui concerne les valeurs, le secteur de l'énergie a soutenu le S&P500 avec Chesapeake +3,6%, Devon +3,3%, Apache, Newfield +3,1%, Anadarko +2,4%, Concho +1,8%, Conoco-Phillips +1,6%.

Apple a plombé à lui seul le Nasdaq (-0,08%) avec ses -1,7%, suite a des problèmes de connectivité des i-Watch avec les derniers i-Phones.

D'autres poids lourds ont pesé sur le 'Composite': Applied Materials -2%, Broadcom -2,7%, WalGreen-Boots -2,9%, Adobe -4,2%.

Mauvaise journée pour les géants du prêt à porter et du sportswear avec les replis d'Under Armour -3%, Coach -2,2%, Ralf Lauren -2,1%.

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