Dans les premiers échanges, l'indice Dow Jones perd 63,88 points, soit un repli de 0,25%, à 25.000,48 points.

Le Standard & Poor's 500, plus large, recule de 0,23% à 2.791,91 points et le Nasdaq Composite cède 0,37% à 7.776,67 points.

Aux valeurs, Netflix chute de 11,75% après avoir fait état pour le deuxième trimestre d'une croissance nettement inférieure aux attentes du nombre de ses nouveaux abonnés, certains analystes mettant en avant un effet "distraction" lié à la Coupe du Monde de football.

D'autres acteurs du streaming et des réseaux sociaux comme Spotify (-0,62%) et Twitter (-0,97%) sont également délaissés.

L'indice des valeurs technologiques recule dans son ensemble de 0,37%, une des plus fortes baisses sectorielles après celui de la distribution (-1,15%) dans lequel figure Netflix.

Lanterne rouge du Dow Jones, l'assureur-santé United Health recule de 2,93% après avoir fait état de coûts médicaux supérieurs aux attentes pour le deuxième trimestre.

Goldman Sachs abandonne 1,17% après l'annonce de résultats trimestriels meilleurs que prévu mais marqués par une baisse des revenus issus du trading actions.

Si les résultats de Johnson & Johnson (+3,2%) sont salués, ceux d'Omnicom sont sanctionnés : le groupe publicitaire américain chute de 7,02% et entraîne dans son sillage ses concurrents européens Publicis (-2,76%) et WPP (-3,04%).

En Europe, l'indice Stoxx 600 abandonne 0,12% et le CAC 40 cède 0,2%.

EN ATTENDANT POWELL

Malgré l'absence de nouveaux développements sur le front du commerce international, les craintes d'une escalade protectionniste entre les Etats-Unis et leurs principaux partenaires continuent de peser sur le sentiment de marché.

L'impact potentiel de ces tensions commerciales sur l'économie américaine devrait sans aucun doute figurer parmi les questions des élus du Congrès au président de la Réserve fédérale, Jerome Powell.

Celui-ci s'exprimera à partir de 14h00 GMT devant la commission bancaire du Sénat américain, avant une nouvelle audition mercredi à la Chambre des représentants.

Jusqu'ici, le patron de la Fed s'est montré optimiste pour la santé de l'économie des Etats-Unis, alimentant ainsi le scénario de deux hausses de taux encore à venir avant la fin de l'année.

En attendant son intervention, le dollar gagne 0,22% face à un panier de devises de référence et le rendement des emprunts d'Etat américains à 10 ans s'inscrit en légère baisse autour de 2,85%.

De son côté, la livre sterling a creusé ses pertes face à l'euro et au dollar avant un nouveau vote au Parlement britannique sur les conditions de sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. Ce vote porte sur des éléments techniques liés au commerce mais pourrait remettre en avant les difficultés de Theresa May à faire adopter sa feuille de route sur le Brexit.

Les cours du pétrole évoluent pour leur part encore en baisse, ce qui pénalise à nouveau le compartiment de l'énergie en Bourse.

(Édité par Véronique Tison)

par Blandine Henault