Quelques minutes après le début des échanges, l'indice Dow Jones gagne 36,23 points, soit 0,14%, à 25.049,52, confirmant son retour à plus de 25.000 points pour la première fois depuis la mi-mars.

Le Standard & Poor's 500, plus large, progresse de 0,3% à 2.741,26 et le Nasdaq Composite prend 0,46% à 7.427,73.

Washington et Pékin sont proches d'un compromis qui permettrait de lever l'interdiction faite aux entreprises américaines de fournir le géant chinois des équipements de télécommunications ZTE, a-t-on appris mardi de plusieurs sources.

Parallèlement, les autorités chinoises ont annoncé une diminution des droits à l'importation sur les automobiles et les pièces détachées.

Ford gagne 0,96%, General Motors 1,47% et Fiat Chrysler 2,01%.

Parmi les fournisseurs de composants optiques de ZTE, Acacia Communications prend 2,08% et Oclaro 1,05%.

"Le marché accueille très favorablement ce qui semble prouver que Trump est capable de faire avancer les discussions en notre faveur", a commenté Andre Bakhos, directeur général de Janly Capital.

Parmi les principaux contributeurs à la progression du Nasdaq, Micron Technology bondit de 7,57% après l'annonce d'un plan de rachats d'actions de 10 milliards de dollars (8,5 milliards d'euros).

LE DOLLAR EN BAISSE

A la baisse, le spécialiste de la construction résidentielle haut de gamme Toll Brothers chute de 7,7% après des résultats financiers inférieurs aux attentes.

Aucun indicateur économique américain important ne figure à l'agenda du jour; les investisseurs seront attentifs au déroulement de l'audition de Mark Zuckerberg, le PDG de Facebook (+0,27%) au Parlement européen à Bruxelles.

Au moment de l'ouverture de Wall Street, les marchés actions européens sont eux aussi bien orientés: l'indice Stoxx 600 progresse de 0,37%, le CAC 40 de 0,14% et le Dax à Francfort de 0,89%.

Sur le marché des changes, le dollar cède 0,18% face à un panier de devises de référence; le billet vert souffre du repli du rendement des Treasuries à dix ans, revenu sous 3,0650% contre plus de 3,12% vendredi.

Le recul de la devise américaine ne profite pas à l'euro, qui retombe aux alentours de 1,1780 dollar, toujours pénalisé par le risque politique en Italie.

Le rendement de la dette italienne à dix ans, qui baissait jusqu'au début de l'après-midi, est reparti à la hausse à 2,346%, des traders évoquant des informations de presse selon lesquelles le portefeuille de l'Economie pourrait échoir à l'économiste eurosceptique Paolo Savona, connu entre autres pour avoir jugé que l'euro était un "noeud coulant autour du cou de l'Italie".

Sur le marché pétrolier, le Brent gagne près de 1% et a repassé les 80 dollars le baril, la crainte d'une baisse des exportations vénézuéliennes liée aux sanctions américaines après la réélection du président Nicolas Maduro s'ajoutant aux tensions liées à l'Iran.

(Édité par Wilfrid Exbrayat)