Wall Street semble s'être mis entre parenthèses dès la mi-séance vendredi, les scores se figeant alors que Donald Trump effectuait sa prestation de serment sur Capitol Hill (il est devenu officiellement le 45ème Président des Etats-Unis à 18H01, heure de Paris).

Il n'a donné aucune piste sur son programme économique lors de son discours qui fut très 'incantatoire', promettant la fin du chômage, le rapatriement des emplois aux Etats-Unis, le retour du pouvoir au peuple (son gouvernement n'est pourtant composé que d'hyper-riches et de nombreux 'ex-Goldman Sachs') et scandant par deux fois 'America first'.

Mais le soir même, Donald Trump a signé la suspension d'Obamacare, son premier acte politique comme Président. Wall Street était déjà fermé lorsque ce premier décret a été officialisé.

Ce que la séance de jeudi avait fait, celle de vendredi l'a défait puisque les trois principaux indices américains ont effacé presque parfaitement leurs pertes de jeudi. Le Dow Jones s'est distingué avec +0,5% (après -0,3%), le S&P 500 a repris 0,34%, le Nasdaq 0,28% à 5.555,33 contre -0,28% à 5.555,66 jeudi : de tels scores sont loin de constituer un 'coup de chapeau' à l'avènement de l'ère Trump.

Sur la semaine écoulée, le Dow Jones a perdu -0,3%, le Nasdaq -0,34% et le 'S&P' -0,15% : ce fut la cinquième semaine de quasi-stagnation des trois grands indices.

Ils perdent un peu d'altitude... mais la confiance est toujours là, vigoureuse, presque massive avec un 'VIX' qui s'est détendu spectaculairement de -9% à 11,6, un niveau proche des planchers historiques.

Seule ombre au tableau, la tension des taux longs américains s'est poursuivie avec des T-Bonds qui ont affiché +4 points à 2,51%, leur pire niveau de l'année 2017 (et +11 points sur la semaine), Les vedettes de la séance de vendredi furent des 'défensives', à commencer par Merck (+3,6%), Procter & Gamble (+3,2%) et IBM (+2,2%).

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