L'indice Dow Jones a gagné 269,48 points, soit 1,57%, à 17.409,72 points. Le S&P-500, plus large, a pris 35,55 points, soit 1,78%, à 2.036,09 points. Le Nasdaq Composite a avancé de 97,42 points (+2,12%) à 4.691,87 points.

Ces trois grands indices ont enregistré vendredi et lundi leur plus forte baisse en deux séances depuis août 2015, avec notamment un repli de l'ordre de 5,3% pour le S&P-500.

L'indice de la volatilité du CBOE est retombé de 21,38% à 18,75 points dans la foulée.

Toutefois, les incertitudes sur le calendrier et les conditions de sortie du Royaume-Uni de l'UE devraient fragiliser le marché et relancer la volatilité dans les semaines à venir.

"Il y a une certaine logique à la hausse mais je ne pense pas qu'elle soit là pour durer", dit Art Hogan, responsable de la stratégie chez Wunderlich Securities à New York.

Comme en Europe, tous les secteurs ont profité du rebond mais les valeurs les plus malmenées depuis l'annonce vendredi du résultat inattendu du référendum britannique sont parmi les plus dynamiques ce mardi à Wall Street.

C'est le cas notamment des bancaires dont l'indice a pris 2,47%, avec des hausses comprises entre 3,3% et 5,1% pour JPMorgan Chase, Bank of America et Citigroup.

Le secteur technologique figure aussi parmi les plus nets rebonds avec un gain de 2,03%, avec le secteur pétrolier (+2,64%) qui a profité du rebond des cours du brut dans le contexte de regain d'appétit pour le risque.

De même, le dollar se repliait après avoir été recherché pendant deux jours et se traite à plus de 1,1085 pour un euro et à 1,3343 pour une livre sterling qui reprend des couleurs après être tombé à un plus bas de 31 ans lundi.

Le rendement à 10 ans des obligations d'Etat américaines remonte légèrement après deux séances de baisse.

Les investisseurs restent attentifs aux signaux susceptibles d'influencer les décisions de la Réserve fédérale même si le vote britannique, qui fragilise l'économie mondiale, pourrait désormais balayer les arguments de la banque centrale en faveur d'un relèvement des taux d'intérêt d'ici la fin de l'année.

Le département du Commerce a annoncé mardi que la croissance de l'économie américaine avait bien ralenti au premier trimestre mais pas aussi fortement que ne le donnaient à penser les premières estimations, à 1,1% en rythme annualisé.

Quant à la confiance des consommateurs américains, elle s'est améliorée nettement plus que prévu au mois de juin, selon l'organisation patronale Conference Board.

Aux valeurs, Nike, le numéro un mondial des articles de sport, a publié après la clôture des résultats trimestriels jugés décevants. Le titre perdait 5,7% dans les transactions électroniques en après-Bourse.

(Lewis Krauskopf et Yashaswini Swamynathan, Juliette Rouillon pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : NASDAQ Comp., DJ Industrial, NASDAQ 100, S&P 500