La séance a été marquée en outre par une chute des valeurs technologiques qui a fait subir au Nasdaq sa plus forte baisse sur une séance depuis près d'un an.

L'indice Dow Jones a cédé 292,60 points (1,62%) à 17.718,54 points. Le Standard & Poor's 500, plus large, a perdu 30,45 points (1,46%) à 2.061,05 points et le Nasdaq Composite a reculé de 118,21 points (2,37%) à 4.076,52 points.

La baisse du S&P s'est accentuée vers la mi-séance lorsqu'il est passé sous un seuil technique autour de 2.085 points.

Le recul marqué du Nasdaq, qui a vécu sa plus mauvaise séance depuis le 10 avril 2014, s'explique par une chute des biotechnologiques et des fabricants de semi-conducteurs, dont l'indice sectoriel a perdu 4,14%.

Les commandes de biens durables aux Etats-Unis, hors défense et aéronautique, ont baissé en février, contrairement aux attentes, pour le sixième mois d'affilée, ce qui pourrait inciter les économistes à revoir encore en baisse leurs estimations de croissance du premier trimestre.

Aux valeurs, Kraft Foods a grimpé de 21,8% après avoir annoncé un accord de fusion avec H.J. Heinz, contrôlé par le brésilien 3G Capital et Berkshire Hathaway, pour créer le numéro cinq mondial de l'alimentation et de boissons.

Toujours contre la tendance et dans le domaine des fusions et acquisitions, le constructeur d'imprimantes Lexmark prend 6,1% après avoir annoncé le rachat de Kofax (+46%) pour environ un milliard de dollars.

Twitter a perdu 3,8% après un abaissement de recommandation.

A la baisse également, la banque Wells Fargo qui a cédé 1,5% après avoir annoncé qu'elle allait supprimer 1.000 emplois et fermer son bureau de Milwaukee assurant le suivi des prêts immobiliers.

Le Nasdaq a été plombé notamment par LPATH, qui a chuté de 23% après l'annonce que son médicament expérimental de traitement du carcinome des cellules rénales, la forme la plus courante du cancer du rein, n'avait pas atteint son objectif principal dans un essai clinique.

(Sinead Carew; Patrick Vignal pour le service français)