Le marché a longtemps été soutenu par une offre de rachat par FedEx de son rival néerlandais TNT Express et des spéculations concernant une approche hostile contre Twitter.

Au cours d'une séance qui a tout de même permis à l'indice vedette Standard & Poors-500 de rester proche de son record, les investisseurs ont appris en outre que les offres d'emploi aux Etats-Unis avaient progressé en février à un pic de 14 ans, un signe montrant que le marché de l'emploi demeure solide.

L'indice Dow Jones a perdu 0,03% (5,43 points) à 17.875,42 points. Le Standard & Poor's 500, plus large, a cédé 0,21% à 2.076,33 points et le Nasdaq Composite a reculé de 0,14% à 4.910,234 points.

Contre la tendance, FedEx a avancé de 2,7% après avoir lancé une OPA amicale de 4,4 milliards d'euros sur TNT, espérant réussir là où son concurrent United Parcel Services (UPS) avait échoué voici deux ans pour des questions de concurrence.

L'action Twitter a atteint un plus haut de six mois en séance en réaction à des spéculations selon lesquelles le réseau social aurait engagé des conseillers pour se défendre d'une approche hostile.

La rumeur relayée par le magazine Barron's sur la foi du site briefing.com a fait monter le titre jusqu'à 53,28 dollars, une hausse de 4,8%. L'action a fini à +3,99%.

General Motors a perdu près de 1% après l'annonce par L'Etat canadien qu'il allait vendre 73,4 millions d'actions du groupe automobile.

Axalta a bondi de près de 10%, soutenu par la perspective de voir Warren Buffett débourser 560 millions de dollars pour acquérir 8,7% de l'ex-filiale de DuPont spécialisée dans les peintures en poudre.

(Ryan Vlastelica, Patrick Vignal pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : NASDAQ Comp., DJ Industrial, NASDAQ 100, S&P 500, COMPOSITE, TNT EXPRESS