La Bourse de New York devrait débuter sur une note hésitante jeudi matin, les investisseurs tentant de digérer les dernières annonces faites par la Banque centrale européenne (BCE).

Une demi-heure avant l'ouverture, les contrats futurs sur les principaux indices affichent des gains de l'ordre de 0,1%, prémisse d'une ouverture autour de l'équilibre.

La BCE a prolongé jusqu'en décembre 2017 son programme d'achat d'actifs, dit d''assouplissement quantitatif' (QE), mais annoncé qu'elle réduirait ses achats mensuels à 60 milliards d'euros à partir du mois d'avril prochain, contre 80 milliards d'euros actuellement.

Pour Jennifer McKeown, économiste chez Capital Economics, il s'agit d'une annonce plutôt 'décevante'.

'La décision de ralentir la voilure après le mois de mars implique une posture légèrement moins favorable qu'anticipé', estime l'analyste.

'Il y a de bonnes chances pour que la BCE ait de nouveau à augmenter ses rachats d'actifs l'an prochain', poursuit-elle.

'Et même si elle ne le fait pas, sa politique demeurera toujours bien plus accommodante que celle des Etats-Unis, entraînant une nouvelle dépréciation de l'euro', indique Jennifer McKeown.

Sur le marché des changes, l'euro se tasse d'ailleurs pour revenir autour de 1,0650 face au dollar.

La journée d'hier avait débouché sur l'une des meilleures séances depuis l'été dernier à Wall Street et surtout sur une pluie de records absolus, comme aux plus belles heures de l'envolée finale de fin 1999.

En attendant la confiance des consommateurs du Michiganet les stocks des grossistes demain, les inscriptions au chômage sont ressorties à 258.000 au titre de la semaine dernière, soit un recul de 10.000 en rythme hebdomadaire qui reflète un marché de l'emploi en continuelle amélioration.

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