Wall Street n'a pas échappé à l'onde de choc de la non soumission de Tsipras et du gouvernement grec aux exigences de la Troïka.

Les indices US qui montraient de la résilience en début de séance : la 'rumeur' invérifiable d'un prétendu sondage reflétant un 'possible oui' des grecs à l'austérité dimanche prochain avait soutenu la tendance.

Les marchés US y croyaient déjà moins ce soir en constatant l'ampleur des manifestations de soutien à Syriza devant le parlement grec lundi soir.
Le Dow Jones s'est enfoncé en seconde partie de séance et finit au plus bas, en repli de -1,95%, le 'S&P' perd -2,1% et le Nasdaq -2,40%.

Le Dow Jones vient par la même occasion de repasser dans le rouge depuis le 1er janvier et une seconde séance du même acabit effacerait la totalité des gains annuels résiduels sur le S&P500 (qui retrouve ses niveaux de la fin mars) ou sur le Russel-2000.
Oui 6 mois pour rien pour l'indice 'historique' et 3 mois pour rien pour les 2 principaux indices 'larges'... c'est rageant à la veille du 30 juin.

Mais le plus impressionnant, ce fut la flambée de +36% de l'indice du stress 'VIX' (à 19,3) tandis que les taux longs US se détendaient de -14Pts à 2,33% (et même 2,25% au plus bas).

En clôture, pas une valeur du Dow Jones ne finit dans le vert: Wal Mart perdait au minimum -1%.
Un seul titre ne baissait pas au sein du Nasdaq (il ne montait pas non plus) au sein du Nasdaq-100: Sigma Aldrich (avec -0,1%).

De lourds dégagement ont affecté Micron -4,7%, Staples -4,6%, Amgen et Cognizant -4,1%, Vertex -3,8%, Mattel -3,7%, Alexion -3,6%, Gilead -3,4%, Qualcomm -3,2%, Biogen -3%, Applied Materials de -2,9%... et les valeurs bancaires ont chuté de -2,5% en moyenne, Visa de -3%, AMex de -2,6%.

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