Jackson Hole a accouché d'une souris, la FED a délivré son discours habituel sans dévoiler de calendrier, la Bank of Japan réaffirme qu'elle amplifiera son action monétaire 'agressive' -et qui ne fonctionne systématiquement pas depuis 3 ans- pour combattre la déflation.
Seul effet constaté, une baisse du Dollar (qui reflue sous les 1,12$) après les déclarations de différents membres de la FED et de la BoJ.

Résultat à Wall Street: une 35ème séance de stagnation consécutive au sein d'une étroite fourchette de fluctuations: les oscillations ont été nombreuses mais au final, aucune direction et des indices qui clôturent en ordre dispersé avec un Dow Jones qui cède 0,29% à 18.395 (-0,85% hebdo), un 'S&P' qui s'effrite de -0,16% (-0,7% hebdo) tandis que le Nasdaq Composite grappille 0,13%, à 5.219 (-0,37% hebdo).
Le VIX, 'l'indice de la peur' a fait des embardées en intraday, gagnant jusqu'à +5% avant de limiter sa hausse à 0,5%.

Fait assez inhabituel, le discours de Janet Yellen, le point d'orgue du symposium annuel des banquiers centraux de Jackson Hole, a été suivi d'une intervention de Stanley Fischer, le vice-président de la banque
centrale américaine, pour rappeler qu'une hausse de taux est possible dès septembre.

Ceci fait figure de 'mise au point' après le discours jugé peut-être trop neutre de la N°1 de la FED (qui a notamment affirmé: 'notre capacité à prédire les mouvements de taux et la croissance à travers le temps est assez limitée alors que l'économie est
fréquemment ébranlée par des chocs').
Pour paraphraser l'aphorisme de Woody Allen, 'les prévisions, c'est compliqué... surtout lorsqu'elles concernent l'avenir'.


Copyright (c) 2016 CercleFinance.com. Tous droits réservés.