Wall Street, tout comme les places européennes, a mis un point d'honneur à finir cette séance au zénith (dans tous les sens du terme pour le 'Dow' et le 'S&P').

Le Dow Jones (+0,18%), à défaut d'un N-ième record absolu, aligne un 11ème record historique de clôture en 21 séances (écoulées depuis l'élection de Donald Trump).

Le S&P500 (+0,35% à 2.212) a été tout proche de battre un record absolu: il s'est est fallu de seulement 2Pts en intraday (0,1%) mais là encore, les opérateurs se consoleront avec un 4ème record de clôture depuis le 9 novembre.
Tout comme en Europe, les banques se sont distinguées avec Zions Bancorp +3,4%, Suntrust +2,4%, Wells Fargo +2,3%... et Bank of America engrange +30% depuis le 9 novembre (et Goldman Sachs -qui gagne +1,2%- reste résolument à l'achat).

Le Nasdaq engrange +0,45% à 5.333 dans le sillage de Micron +2,4% et surtout Autodesk avec +7,2%... sans oublier Netflix (+4,5%).

Les chiffres du jour ne semblent avoir joué un grand rôle dans la poursuite du 'rallye haussier' ce mardi: la seconde estimation de la productivité aux Etats-Unis au troisième trimestre reste inchangée à +3,1% (le marché espérait +3,3%).

Les commandes à l'industrie ressortent en hausse de +2,8%, le nombre d'heure travaillées s'établit à +0,5%, le coût unitaire du travail fait un bond de +0,7% au lieu de +0,3% anticipé (c'est clairement inflationniste).

Mauvaise surprise en revanche du côté de la balance commerciale qui se dégrade de -17,8% (à 42,6Mds$), en grande partie à cause du recul de -1,8% des exports.
Mais aucune indication un tant soit peu négative ne saurait entraver la hausse, le marché digère toutes les 'mauvaises nouvelles', absolument tout, et y compris des taux longs qui ne reperdent pas une fraction (à 2,39% sur 10 ans et 3,08% sur 30 ans, la référence hypothécaire.

Le baril a subi des prises de bénéfice (-1,7% à 50,8$ sur le NYMEX) sans aucun préjudice pour le secteur pétrolier (stable ce mardi).


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