Le conglomérat, à l'origine un groupe immobilier qui s'est diversifié à coup d'acquisitions à l'international dans le divertissement, avec des intérêts dans le football et le cinéma, est engagé dans une série de cessions d'actifs afin de pouvoir faire face aux échéances de remboursement de sa dette.

Pékin a pris l'an dernier pour cible plusieurs grands groupes dont Wanda, dénonçant des acquisitions hasardeuses à l'étranger. En juin plusieurs banques ont reçu l'ordre de cesser de financer les acquisitions à l'étranger du conglomérat, le contraignant à céder des actifs, dont des parcs à thèmes et des hôtels en Chine vendus à R&F et Sunac China pour plus de huit milliards d'euros annoncés en juillet.

Dalian Wanda n'a pas encore décidé du lieu de son introduction en Bourse. Le groupe envisage la cotation à la fois à New York et à Hong Kong, ont précisé deux sources. Selon l'une d'elles, il espère dégager un milliard de dollars (820 millions d'euros) via la vente d'actions dans le cadre de l'opération.

La cotation devrait concerner Infront Sports & Media, société suisse de marketing sportif, et World Triathlon Corp, organisateur et promoteur du championnat de triathlon Ironman, a rapporté Reuters ce mois-ci. Ces deux entités ont été acquises en 2015 pour respectivement 982 millions et 532 millions d'euros.

Wanda a également fait appel à la banque d'investissement basée à Hong Kong CLSA, du groupe chinois CITIC Securities, pour étudier une IPO, a indiqué l'une des sources.

Wanda, Citigroup et CLSA ont refusé de commenter. UBS n'a pas répondu dans l'immédiat aux demandes de commentaire.

(Liana B. Baker à San Francisco et Julie Zhu à Hong Kong, avec Fiana Lau d'IFR, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Véronique Tison)

Valeurs citées dans l'article : Citigroup, Citic Securities, Sunac China Holdings Ltd, UBS Group