Cet accord fixe les modalités de répartition de l'argent récolté à l'issue de la vente prévue de Westinghouse à Brookfield Business Partners, un affilié du canadien Broofield Asset Management.

Toshiba peut espérer recueillir des avantages fiscaux de cet accord car il accroît sensiblement les chances que la faillite soit résolue avant la fin de son exercice financier le 31 mars prochain.

Le conglomérat japonais cèdera ses propres créances à un groupe de fonds spéculatifs emmené par le groupe Baupost, faisant de ce groupe le principal créancier du dossier, ont expliqué les sources mercredi.

Cette solution, privilégiée pour éviter des contentieux entre créanciers, a déjà vu ce groupe de hedge funds racheter pour plus de 2,2 milliards de dollars de créances à Scana, une société de services aux collectivités de Caroline du Sud qui avait commandé deux réacteurs nucléaires à Westinghouse.

Ce chantier, ainsi qu'un autre en Géorgie, avait subi des dépassements de budget de plusieurs milliards de dollars, provoquant le dépôt de bilan de Westhinghouse en mars et obligeant Toshiba à vendre son pôle mémoires pour 18 milliards de dollars afin de rétablir ses finances.

L'accord a l'assentiment de Brookfield, du comité officiel des créanciers non garantis, de Westinghouse et de Toshiba, ont encore dit les sources.

Westinghouse, Toshiba et un avocat du comité des créanciers se sont refusé à tout commentaire. Brookfield et Baupost n'ont pas répondu aux sollicitations de commentaires dans l'immédiat.

(Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par)

par Tom Hals et Jessica DiNapoli