Bruxelles (awp/afp) - La croissance de l'activité privée dans la zone euro a ralenti en juillet pour le deuxième mois consécutif, selon la première estimation de l'indice PMI composite publiée lundi par le cabinet Markit.
L'indice s'inscrit à 55,8 en juillet, contre 56,3 en juin, atteignant son niveau le plus bas depuis six mois, a souligné Markit dans un communiqué.
Lorsque le PMI est supérieur à 50 points, cela signifie que l'activité progresse, tandis qu'elle se replie s'il est inférieur à ce seuil.
"Malgré un repli des taux de croissance par rapport aux pics enregistrés ces derniers mois, l'indice continue d'afficher un niveau élevé au regard des critères historiques de l'enquête", a précisé le cabinet.
L'indice signale ainsi "l'une des plus fortes expansions économiques de la zone euro des six dernières années", a-t-il ajouté.
Le cabinet observe par ailleurs que "la conjoncture continue de s'améliorer dans les deux secteurs couverts par l'enquête", l'industrie manufacturière et les services, "malgré un repli du taux d'expansion à son plus bas niveau depuis janvier".
"Dans le secteur manufacturier en particulier, l'emploi affiche sa deuxième plus forte croissance historique", selon le cabinet Markit.
Ce dernier souligne en particulier "de forts taux d'expansion de l'activité en France et en Allemagne". "De part et d'autre du Rhin, l'emploi progresse en outre à un rythme impressionnant", a-t-il relevé.
"Compte tenu du ralentissement de la croissance économique mis en évidence par les enquêtes de juillet et de l'atténuation concomitante des tensions inflationnistes, la BCE devrait se montrer très réticente à engager dès à présent un retrait progressif de sa politique monétaire", a commenté Chris Williamson, économiste chez Markit.
"L'institution devrait, au contraire, ménager ses options jusqu'à ce que la viabilité de la reprise se confirme", a estimé M. Wiliamson.
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