Il y a six mois, l’agence de voyage en ligne, que contrôle l’InterActiveCorp (IAC) de Barry Diller, a bien su se positionner sur le marché asiatique mais « (…) Nous nous rendons compte que c'est encore très tôt dans le match », a déclaré dans une interview son PDG Dara Khosrowshahi. Il va falloir se maintenir sur ce marché en plein essor et ne pas se faire supplanter par un concurrent lors de son « décollage ». En effet, selon une récente étude, la Chine sera le second marché pour les voyagistes d’ici 2014, derrière l’Europe mais devant les Etats-Unis.

Pour y parvenir, Expedia mise sur une stratégie totalement différente que celle appliquée sur le Vieux Continent. En effet, en Europe, l’agence a opté pour une croissance organique dans un contexte de ralentissement des ventes. Mais en Chine et en Asie du Sud-est, l’entreprise mise sur des partenariats locaux, du même type que celui noué en mars dernier avec la compagnie low-cost Malaisienne AirAsia. (lire article : Barry Diller s’associe à AirAsia pour conquérir le marché touristique en Asie)

« La Chine et l'Asie du Sud sont des zones de croissance, si bien qu'il est essentiel pour Expedia d'être là, en ce moment, et Expedia n'a pas le temps de croître organiquement en Asie car les progrès économiques vont permettre très vite à des millions d'Asiatiques de voyager pour la première fois. », a déclaré Carroll Rheem, analyste chez l’agence PhoCusWright. Reste à savoir si cette stratégie va s’avérer payante.