Annecy 2018 : optimisme de rigueur malgré l’absence de Nicolas Sarkozy à Durban
Par La Rédaction
A sept jours de la décision finale qui sera prise à Durban, mercredi prochain, les pronostics vont bon train. Il faut dire que la confirmation de l’Elysée, selon laquelle le Président de la République ne se rendra pas en Afrique du Sud pour soutenir la candidature d’Annecy au Jeux Olympiques d’hiver de 2018, facilite les prévisions.
La décision qui sera rendue mercredi 6 juillet marquera à jamais le paysage rhônalpin. L’enjeu est de taille. Chaque acteur le sait ; si Annecy est élue ville olympique par le CIO, les projets vont s’accélérer (construction de logements, d'infrastructures et d'équipements, réalisation de liaisons ferroviaires…), le rayonnement va s’intensifier, la région va se désenclaver. Un tel projet est moteur d’attractivité internationale, d’innovation et de dynamisme à l’échelle régionale et nationale. Il était donc essentiel de donner le dernier élan à cette candidature.
Hélas, l’Elysée a confirmé cette semaine que Nicolas Sarkozy ne serait pas présent à Durban pour la décision finale. Mauvaise augure pour le dossier français ? La ministre des sports Chantal Jouanno partira, elle, pour Durban dès dimanche. Les principaux protagonistes, Charles Beigbeder, président de la candidature, Jean-Pierre Vidal, vice-président, Denis Masseglia, président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) et Jean-Luc Rigaut, maire d’Annecy, sont attendus dès vendredi à Durban.
Le président sud-coréen, Lee Myung-bak, la chancelière Angela Merkel et le président allemand Christian Wulff seront également présents dans la ville côtière sud-africaine pour soutenir les dossiers de Pyeongchang et Munich.
Pauline Raud