Le groupe Fimalac, la holding de Marc Ladreit de Lacharrière, devient coactionnaire du Groupe Lucien Barrière à la faveur du rachat d’une partie (34%) du capital de GLB auprès d’Accor. L’opération devrait être finalisée avant la fin du premier trimestre. Le premier groupe hôtelier européen détenait 49% de GLB, ce dernier lui rachetant 15% de ses propres parts pour 82 millions d’euros. Cette participation a toutefois vocation à être dissoute dans le cadre d’une réduction de capital.

Après le feu vert de l’Autorité de la concurrence, Groupe Lucien Barrière sera détenu à 60% par la famille Desseigne-Barrière (contre 51% auparavant) et à 40% par Fimalac. L’actionnaire principal de l’agence de notation Fitch réalise un joli coup : à 186 millions d’euros, l’opération valorise GLB dans le bas de la fourchette fixée lors du projet d’introduction du groupe hôtelier en Bourse, une opération annulée au dernier moment.

« GLB n’a jamais été aussi puissant »
Dans un entretien aux Echos, Dominique Desseigne explique qu’avec l’arrivée de Fimalac, le groupe Lucien Barrière « n’a jamais été aussi puissant ». Les premiers résultats de l’exercice 2009-2010, clos le 31 octobre dernier, peuvent en témoigner : le groupe a bouclé l’année avec un excédent brut d’exploitation dans le haut de ses prévisions, à 138 millions d’euros.

Pour l’exercice en cours, Dominique Desseigne se veut toutefois « prudent », les intempéries de la fin d’année ayant contribué à la baisse de la fréquentation des établissements de GLB. Interrogé sur son activité de jeux en ligne, le patron du groupe Barrière affirme que sa montée en puissance « sera progressive ». Et de confier : « Nous préparons des partenariats qui vont alimenter notre croissance. »