Les deux groupes, dont l'entrepreneur Elon Musk est le principal actionnaire, pourraient annoncer un accord dans les prochains jours même si un échec des négociations reste possible, selon les sources.

Il n'a pas été possible de savoir si SolarCity réussirait à obtenir dans l'accord une clause dite de "go-shop" qui lui permettrait de continuer à solliciter des offres rivales pendant une période de temps limitée.

Les sources ont demandé à ne pas être identifiées en raison du caractère confidentiel des discussions. Aucun commentaire n'a pu être obtenu auprès de SolarCity et de Tesla durant le week-end.

Tesla avait annoncé le 21 juin son offre d'achat en actions, d'un montant susceptible d'atteindre 2,8 milliards de dollars (2,6 milliards d'euros), cherchant ainsi à prendre pied sur le marché des énergies renouvelables destinées aux logements et aux entreprises.

SolarCity n'a plus communiqué sur l'offre depuis l'annonce le 27 juin de la formation d'un comité spécial, comprenant deux de ses administrateurs, pour en évaluer l'intérêt.

Le 20 juillet, en dévoilant la suite de son "master plan" pour Tesla, Elon Musk avait dit vouloir se donner les moyens de créer "de superbes toits solaires avec des batteries totalement intégrées".

"On ne pourra y arriver si Tesla et SolarCity restent deux entités séparées, c'est pourquoi il faut les regrouper et abattre les barrières qui les séparent aujourd'hui", avait-il fait valoir.

L'entrepreneur milliardaire est le directeur général de Tesla et il préside le conseil d'administration de SolarCity. Etant doublement partie prenante, il s'est engagé à ne pas voter sur l'accord de fusion quand celui-ci sera soumis aux conseils d'administration des deux groupes, imité en cela par ses deux cousins Lyndon Rive et Peter Rive, respectivement directeur général et administrateur de SolarCity.

(Liana B. Baker à San Francisco, Véronique Tison pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Tesla Motors Inc, SolarCity Corp