Il y a quelques jours, suite à la présentation des trois offres en vue de sauver Opel, Berlin a confirmé sa préférence pour Magna, écartant par la même occasion les velléités de reprise du holding financier RHJ International et du Chinois BAIC.

« Notre but sera de parvenir la semaine prochaine à une entente avec General Motors, voire à une recommandation commune » quant au choix du repreneur, a expliqué un porte-parole d'Angela Merkel ; précisant toutefois que « le processus se poursuivrait jusqu'à l'automne », avant qu'une décision soit entérinée.

Outre-rhin, Opel emploie près de 25.000 personnes, sur un total de 55.000 salariés General Motors en Europe. On comprend mieux le vif intérêt de l'Etat Allemand, détenteur de l'aide financière qui accompagnera le rachat d'Opel, qui souhaite à tout prix éviter que la faillite annoncée du géant déchu américain n'ait de répercussions dramatiques sur le plan social.

L'annonce faite par le Ministre-président de la région de Flandre, selon laquelle Magna en particulier, serait favorable à un plan social concernant 2.000 personnes, a donc suscité de vifs remous chez nos amis Belges.

« L'Allemagne ayant donné 1,5 milliard d'euros de crédit-relais, les candidats à la reprise ont changé le « plan d'action » pour ne pas fermer d'usine allemande, mais bien le site d'Anvers », a ajouté le ministre.

Craignant que « le dossier ne réponde pas uniquement à des paramètres économiques, mais politiques », il a précisé qu'il comptait s'adresser aussi à la Commission européenne.

Affaire à suivre.