Engie devrait nommer un successeur à Gérard Mestrallet qui quitte ses fonctions en mai prochain. Une défaite pour la directrice générale Isabelle Kocher qui convoitait le poste, révèle le journal Les Echos. Isabelle Kocher resterait la « patronne », mais les fonctions de directeur général et de président resteraient dissociées, comme c'est le cas depuis 2016. Cette question a été examinée mercredi par le conseil d'administration réuni au siège du groupe, croit savoir le quotidien.

Isabelle Kocher dirige l'ex-GDF Suez depuis 18 mois. Elle souhaite cumuler les deux fonctions après le départ de Gérard Mestrallet et fait campagne en ce sens.

Mais, l'Etat actionnaire, qui détient 24 % du capital d'Engie, en aurait décidé autrement.

Selon Les Echos, c'est Emmanuel Macron lui-même qui tranchera in fine. L'Etat-actionnaire avance des arguments de bonne gouvernance pour justifier sa décision. La transformation du groupe n'est pas achevée, il est logique de maintenir cette forme de contrôle sur les décisions prises par la directrice générale, a-t-on expliqué au journal.