En effet, le portail allemand regroupe sur son site : des boutiques en ligne et une plate-forme pour faciliter l’accession des petites et moyennes entreprises au e-commerce. Ainsi, la société offre à ces clients un kit d’outils pour qu’ils créent leurs propres boutiques sur Internet.

Tradoria en compte près de 4 400 aujourd'hui, ouvertes par des commerçants sur son portail, proposant près de 8 millions de produits. La plate-forme tire ses revenus d’une souscription mensuelle dont doit s’acquitter les boutiques en ligne ainsi que d’une commission prélevée sur chaque transaction.

Un fonctionnement qui a su séduire Hiroshi Mikitani, le PDG de Rakuten, Tradoria « partage (sa) vision de donner le pouvoir à nos marchants et consommateurs. » a-t-il déclaré dans un communiqué avant d’ajouter : « Notre modèle économique unique de B2B2C représente une approche neuve pour le futur du e-commerce mondial. Et nous sommes ravis de nous joindre à des entreprises partageant le même état d’esprit qui nous aideront à ouvrir de nouveaux marchés dans le monde ».

Cet investissement n’est pas le premier du genre pour le groupe japonais Rakuten en Europe : en juin 2010, il prenait le contrôle de Price Minister (lire article : Hiroshi Mikitani s’empare du site français Price Minister). Notre baron semble plus que jamais décidé à agrandir son empire sur la Toile et sur le Vieux Continent.