Le producteur et fournisseur de gaz et d'électricité, également très présent dans les services énergétiques, indique également que sur les trois premiers mois de l'année, son Ebitda a reculé de 5,9% en données brutes, à 3,3 milliards d'euros.

Sur la période, son résultat opérationnel courant a de son côté reculé de 8,5% à 2,2 milliards d'euros. Son chiffre d'affaires a en revanche progressé de 3,2% entre janvier et mars, à 19,5 milliards d'euros.

Lors d'une conférence téléphonique avec les analystes, Judith Hartmann, la directrice financière d'Engie, a indiqué que le groupe s'attendait à un redémarrage de la centrale de Tihange à la fin du mois de mai.

Le groupe a en outre fait savoir qu'il prévoyait toujours de dégager cette année un résultat net récurrent part du groupe compris entre 2,4 et 2,6 milliards d'euros qui repose sur une estimation d'Ebitda de 10,7 à 11,3 milliards, des chiffres qui se comparent à 2,2 et 10,1 milliards pour 2016 en données retraitées des cessions et des taux de change.

DISCUSSIONS EN COURS SUR E&P

A la Bourse de Paris, l'action Engie a ouvert en repli et accuse la plus forte baisse de l'indice CAC 40.

Vers 9h45, le titre abandonne -1,73% à 13,62 euros. Au même moment, l'indice parisien recule de -0,24%.

"Comme prévu, les résultats du T1 sont timides pour Engie", soulignent les analystes de Bryan, Garnier & Co, dans une note, ajoutant que l'Ebitda du premier trimestre est ressorti sous les attentes du marché.

Interrogée sur la vente des activités d'exploration et production (E&P) pétrolière et gazière, Isabelle Kocher, la directrice générale d'Engie, a indiqué que le groupe était en discussions et s'est dit optimiste quant à la capacité de vendre cet actif.

Isabelle Kocher a en outre fait savoir que le groupe n'envisageait pas d'opérations de fusion-acquisition d'envergure à l'achat.

"Nous n'avons pas de projet. Notre priorité est de mettre en oeuvre le programme de transformation", a déclaré la directrice générale en réponse à une question d'un analyste.

Engie a aussi fait savoir qu'au cours du premier trimestre, le groupe a réduit son endettement. A fin mars, sa dette nette ressort à 20,4 milliards d'euros, en baisse de 4,4 milliards par rapport à fin 2016.

(Matthieu Protard et Geert De Clercq, édité par Julien ponthus)