EuropaCorp cède 7,75% à 2,50 euros, après avoir atteint 2,20 euros, soit son niveau le plus bas depuis début avril. Le studio de production de films est pénalisé par l'accusation de viol proférée par une actrice à l'encontre du fondateur du groupe, Luc Besson. Ce dernier "dément catégoriquement tout viol de quelque nature que ce soit", a déclaré à Reuters son avocat, Me Thierry Marembert. "Luc Besson est tombé de sa chaise quand il a entendu parler de ces accusations", a-t-il ajouté.

Cette affaire braque de nouveau les projecteurs sur un groupe en proie depuis plusieurs semaines à la spéculation. Le lundi 7 mai, le titre avait clôturé à 3,32 euros, un plus haut depuis août 2017. Malgré le repli du jour, l'action affiche un gain de 137% depuis le début de l'année. 

Certains investisseurs spéculent depuis des mois sur le rachat d'EuropaCorp par le groupe américain de streaming Netflix.

Début avril, un porte-parole du groupe avait indiqué à l'AOF qu'EuropaCorp "ne confirmait pas les rumeurs de presse" évoquant l'imminence d'un rachat par Netflix.

La société de production de films avait également répété ce qu'elle avait déjà indiqué plusieurs fois depuis le début de l'année, à savoir que "des discussions ont lieu avec plusieurs partenaires potentiels industriels et/ou financiers. Ces discussions se passent dans la sérénité et la confiance". De plus, le groupe avait réaffirmé ne pas être entré en exclusivité avec aucun des partenaires potentiels en question.

Le journal Les Echos affirmait quelques jours plus tôt que Netflix était le mieux placé pour racheter EuropaCorp et que les deux parties espéraient boucler un deal avant l'été.