« Les crédits Facebook sont une devise virtuelle que vous pouvez utiliser pour acheter des cadeaux et d'autres biens virtuels au sein de jeux et d'applications disponibles sur la plate-forme Facebook », est-il expliqué sur le site de Mark Zuckerberg.

Grâce à cette monnaie virtuelle, qui peut être achetée contre espèce sonnante et trébuchante au moyen d'une carte de crédit ou du système de paiement Paypal, les heureux acquéreurs pourront s'offrir de ravissants cadeaux numériques pour accompagner l'envoi d'un message à l'un de ses amis « facebookiens ».

Ou encore profiter de la soixantaine de jeux mis à leur disposition sur le site de réseautage du jeune milliardaire. A un dollar les 100 crédits et sous réserve que les adeptes d'Action Sudoku, de GangsterCity ou de Farmville se comptent par millions, Mark Zuckerberg a des chances d'augmenter le montant de sa fortune.

Jamais à court d'idées, l'homme d'affaires de Palo Alto viendrait de nouer des accords avec le réseau de paiement malaysien MOL, qui commercialise aussi sa propre monnaie virtuelle. Le partenariat mis en place permettrait aux adhérents d'utiliser leurs crédits Facebook dans l'un des 500 000 points de distribution MOL, présents un peu partout dans le monde.

« Travailler avec MOL signifie que nous pouvons proposer Facebook Credits à des millions de gens en Asie par l'intermédiaire d'un système de paiement déjà largement utilisé et qui a fait ses preuves » a estimé Vaughan Smith, le directeur du business et du développement de Facebook.

Le micro-paiement et les concepts de monnaies virtuelles paraissent avoir de beaux jours devant eux.