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Bouygues relève ses prévisions 2015 mais vise un retour à la croissance en 2016

Le 27 août 2015 à 08:41

- Résultats de Bouygues - Premier semestre 2015:

Le groupe diversifié Bouygues (>> BOUYGUES) a maintenu jeudi la perspective d'un exercice 2015 difficile, malgré une amélioration de ses projections pour sa division Bouygues Telecom, après avoir accusé une perte nette au premier semestre.

"Le retour à la croissance du groupe en 2016 demeure la priorité", a déclaré Martin Bouygues, le PDG du groupe, dans un communiqué. "Les métiers du groupe se réinventent pour saisir toutes les opportunités sur leurs marchés", a affirmé le dirigeant.

Le conglomérat du BTP et de l'immobilier, de l'audiovisuel et des télécoms a fait état d'une perte nette de 42 millions d'euros pour les six premiers mois de l'année, en comparaison d'un bénéfice net de 378 millions d'euros sur la même période un an plus tôt. L'année dernière, le résultat net de Bouygues avait notamment profité d'une plus-value de 240 millions d'euros liée à la vente de la participation de sa filiale Colas dans la société autoroutière Cofiroute.

La perte nette du groupe est inférieure à celle de 92 millions d'euros à laquelle s'attendaient les 10 analystes interrogés par Bouygues.

Le résultat opérationnel courant du groupe s'est cependant établi à 119 millions d'euros, contre 79 millions d'euros un an plus tôt, en dépit d'un recul de 1% de son chiffre d'affaires à 15,1 milliards d'euros. Pour leur part, les analystes tablaient sur un chiffre d'affaires de 14,8 milliards d'euros.

Pour 2015, le conglomérat a maintenu ses perspectives dans la construction et pour TF1 (>> TF1) mais relevé celles de Bouygues Telecom. Au lieu d'une stabilité de l'excédent brut d'exploitation de cette division, à environ 694 millions d'euros, le groupe anticipe une progression à environ 750 millions d'euros.

"L'objectif de 300 millions d'euros d'économies en 2016, par rapport à fin 2013, sera largement dépassé", a précisé Bouygues.

Le groupe a par ailleurs confirmé l'enregistrement d'environ 200 millions d'euros de charges non courantes en 2015, en raison de la poursuite de sa stratégie de transformation et de la mise en oeuvre du partage de réseau de Bouygues Telecom avec le groupe Numericable-SFR.

L'action Bouygues a terminé mardi à 31,54 euros, en hausse de 5,2% depuis le début de l'année.

-Ambroise Ecorcheville, Dow Jones Newswires; +33 (0)1 40 17 17 71; ambroise.ecorcheville@wsj.com (ed/LB)

COMMUNIQUES FINANCIERS DE BOUYGUES:

http://www.bouygues.com/finances-actionnaires/resultats/presentations-des-resultats/

Valeurs citées dans l'article : BOUYGUES, TF1

Valeurs citées dans l'article

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BOUYGUES SA	36,63 EUR	-0,22 %	+1,22 %	14,73 Md
EIFFAGE S.A.	100,8 EUR	+0,40 %	+2,55 %	10,1 Md
TF1	8,58 EUR	-0,12 %	-4,93 %	1,94 Md
VINCI	112 EUR	+0,49 %	-0,18 %	68,06 Md
ILIAD	182 EUR	-.--%	-0,08 %	12,37 Md

Martin Bouygues

Entré à 22 ans dans le Groupe Bouygues comme conducteur de travaux, Martin Bouygues devient rapidement l’un des plus jeunes patrons du CAC 40. Il est, depuis l'âge de 37 ans, le PDG du Groupe.

Martin Bouygues est né le 3 mai 1952 à Suresnes, l'année au cours de laquelle son père, Francis, fondait le groupe. Il crée les Maisons Bouygues en 1978 (une entreprise de vente de maisons individuelles) qu'il dirigera jusqu'en 1986, date de leur cession.
En 1984, il acquiert SAUR (un groupe spécialisé dans l’accompagnement des projets d’aménagement des collectivités et industriels dans le domaine de l’eau et des loisirs), qu'il revendra également quelques années plus tard afin de recentrer ses activités sur la construction, la téléphonie et les médias.
C’est en 1989 qu’il devient PDG du groupe Bouygues, au grand dam de son frère Nicolas, le Centralien, pourtant longtemps pressenti comme l'unique et incontournable successeur. Il en était administrateur dès 1982 et vice-président depuis 1987.
La stratégie de Martin Bouygues se centre sur la construction en continuant un développement déjà bien entamé, mais aussi sur le secteur des télécommunications (avec la création de Bouygues Telecom en 1994 ou de TPS en 1996) et des médias (à travers l’acquisition de TF1 en 1994 et le lancement de LCI).
C’est en 1997, lors de la tentative de raid de Vincent Bolloré, qui acquiert des parts du groupe et met en cause les comptes de Bouygues, qu’il se fait connaître comme un patron efficace et performant. Avec l’aide François Pinault, il repousse l’OPA hostile, ce qui scellera un conflit latent avec l’autre milliardaire.
Martin Bouygues est l'un des rares grands patrons français que l'on peut qualifier d'autodidacte, puisque jamais diplômé. Il a d’ailleurs lancé en 2005 la fondation Francis Bouygues, en hommage à son père, pour soutenir par des bourses les lycéens en difficulté financière pour poursuivre leurs études. Selon le magazine Forbes, il se hisse parmi les premières fortunes françaises et dirige un groupe 4 fois plus grand que celui de son père. En dépit des obstacles - crise du BTP dans les années 80, raid de Vincent Bolloré - Martin Bouygues est parvenu à hisser l'entreprise au niveau des plus grandes. Il conserve une gestion familiale et une culture du groupe.
Il est aussi un globe-trotter curieux et efficace. L'Asie (pour les nouvelles tendances de la technologie), la Finlande (pour l'EPR), mais aussi le Turkménistan sont l'objet de déplacements réguliers.
La question délicate qui se joue est celle de sa succession.

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Principales sociétés
BOUYGUES SA	Chairman
SCDM SAS SCDM SAS Financial ConglomeratesFinance SCDM SAS operates as an investment holding company. It was founded on June 12, 1984 and is headquartered in Paris, France.	Chairman