Quelle que soit sa décision, le premier groupe high-tech mondial non coté cherche à résister à la vive concurrence sur le marché du stockage de données, face à ses rivaux dans l'informatique dématérialisée ("cloud") tels qu'AWS d'Amazon.com et Azure de Microsoft.

"Dans le cadre de notre plan stratégique sur plusieurs années, Dell Technologies explore un certain nombre d'opportunités", a dit son fondateur Michael Dell sur son blog. "Nous menons cela à partir d'une position de force, avec le désir de faire croître Dell Technologies et ses activités encore plus vite et de nous développer sur le très dynamique marché informatique."

Le marché des PC, dont Michael Dell, qui a fondé Dell en 1984, est l'un des pionniers, souffre du succès des portables.

Dans une communication aux autorités boursières, Dell a écarté l'idée d'une vente de la société elle-même ou de VMware.

Reuters avait auparavant rapporté, de deux sources au fait des discussions, que Dell étudiait différentes options pour VMware, dont une fusion, une IPO ou des cessions d'actifs.

Dell, qui a racheté le spécialiste du stockage de données EMC pour 67 milliards de dollars (53,83 milliards d'euros) en 2016, est sorti du Nasdaq il y a cinq ans, avec l'aide du fonds d'investissement Silver Lake, qui détient 18% environ du groupe.

La société a précisé vendredi qu'il n'y avait aucune garantie que l'une des options évoquées aboutirait.

Les deux sources ont dit à Reuters que VMware allait probablement annoncer la création d'un comité spécial d'administrateurs chargé d'étudier une association avec Dell.

VMware est détenu à 80% par Dell et le comité spécial aura pour mission de veiller à ce qu'un partenariat, quel qu'il soit, préserve les intérêts des actionnaires minoritaires.

VMware, dont la capitalisation s'élève à plus de 50 milliards d'euros, prenait 0,71% vers 17h45 GMT à Wall Street.

(Sonam Rai à Bangalore, Catherine Mallebay-Vacqueur et Juliette Rouillon pour le service français)

par Liana B. Baker et Sonam Rai