PEKIN, 8 avril (Reuters) - L'épidémie de grippe aviaire en Chine, où au moins 21 personnes ont été contaminées par le virus H7N9, dont six sont décédées, ne doit pas semer la panique, a estimé lundi l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

L'OMS a félicité Pékin d'avoir pris des mesures drastiques pour enrayer l'épidémie, dont l'abattage de dizaines de milliers de volailles et le suivi étroit de centaines de personnes vivant à proximité des individus infectés.

"Pour le moment, nous n'avons que des cas isolés d'une maladie rare, et cela restera peut-être ainsi. Ce n'est pas le moment de surréagir ou de paniquer", a déclaré le représentant de l'OMS en Chine, Michael O'Leary.

Les autorités sanitaires chinoises se sont dites convaincues dimanche de pouvoir contenir l'épidémie de H7N9. (voir )

"Il y a un petit nombre de cas sérieux avec des conséquences médicales individuelles, mais à ce stade aucune conséquence connue en matière de santé publique", a souligné Michael O'Leary pendant une conférence de presse commune avec les autorités de Pékin.

Le représentant de l'OMS a toutefois reconnu ne pas disposer encore de suffisamment d'informations sur le virus pour prévoir son évolution.

"On ne peut pas se baser sur les informations des autres virus. H7N9 est un nouveau virus touchant les humains et son évolution ne peut pas être prédite en fonction de l'évolution des autres virus grippaux", a-t-il dit. (Michael Martina; Tangi Salaün pour le service français)