L’affaire dure maintenant depuis plusieurs mois. Au cœur de ce feuilleton politico-économique, Djezzy, leader du marché algérien en télécommunications mobiles et internet. Djezzy est aujourd’hui la propriété du groupe égyptien Orascom, lui-même ancienne propriété du milliardaire égyptien Naguib Sawiris. Mais ce n’est plus ce dernier qui dirige le groupe, mais Khaled Bichara. Car Orascom a été cédé au groupe russe Vimpelcom. Ce méli-mélo un brin compliqué est pourtant source d’optimisme pour tous, autant pour Orascom que pour l’État algérien dans le dossier Djezzy.

Les négociations semblent devoir trouver une issue rapide. Vimpelcom a en effet déclaré à plusieurs reprises vouloir finaliser au plus vite la vente de Djezzy à l’État algérien. Celui-ci s’était en effet vu refuser, il y a quelques mois, sa proposition de rachat à hauteur de 3 milliards. Orascom en voulait 7 milliards. La donne a donc changé. Naguib Sawiris retiré des négociations, celles-ci semblent devoir maintenant être nettement moins « passionnées » qu’au temps du milliardaire égyptien, peu enclin à céder aux pressions de l’Algérie.

Toutefois, le nouveau PDG d’Orascom, Khaled Bichara, reste prudent : « Il pourrait y avoir une volonté d’aboutir à une solution. Nous espérons lire la situation correctement. Mais à la question “avons¬nous de nouvelles discussions ou de nouvelles informations ?”, la réponse est non », a t il déclaré cette semaine sur la chaîne de télévision Al Arabiya.