Vivendi a pris la tête du CAC 40 s'octroyant une hausse de 2,2% à 16,035 euros alors que se précise une possible cession de la filiale SFR. Ce matin, une information du Financial Times a révélé que l'homme d'affaires Naguib Sawiris envisagerait de racheter SFR. Dans un entretien accordé au quotidien britannique, le milliardaire égyptien, ancien dirigeant du géant de la téléphonie mobile Orascom Telecom, a révélé qu'il envisageait cette transaction, dont le montant est estimé entre 13 et 14 milliards d'euros. Cependant, la cherté de l'actif l'obligerait à trouver un partenaire.

Pour autant, une source proche de Vivendi estime qu'une transaction ou une co-entreprise avec un groupe français est plus probable. Le quotidien rappelle une rumeur parue en octobre selon laquelle Numéricable négocie actuellement avec Vivendi au sujet de SFR.

Il y a deux semaines seulement, les rumeurs de rachat de SFR circulaient autour du groupe Iliad. Une information des Echos révélait que le groupe de Xavier Niel et la filiale de Vivendi "discuteraient ensemble". Toutefois, ils n'en sont pas au même stade de discutions que le couple SFR/Numericable qui organisent des réunions techniques avec les directions commerciales et les réseaux.

Numéricable, Iliad ou le milliardaire égyptien, les télécoms séduisent c'est une certitude. Toutefois, SFR n'est pas le seul actif du secteur à chercher acheteur et Naguib Sawiris ne jure pas fidélité au groupe français. Il y a une semaine, c'était autour de Telecom Italia que le milliardaire égyptien semblait jeter son dévolu. L'opérateur de télécoms italien avait confirmé avoir reçu des marques d'intérêt de Naguib Sawiris qui souhaitait investir au capital du groupe en participant à une augmentation de capital.