Car c’est bien dans le conseil qu’excelle Olivier Sarkozy. Il a participé à plusieurs gros deals dans le secteur bancaire, comme le rachat de l’émetteur de cartes de crédit MBNA par Bank of America en 2006 (35 milliards de dollars) ou celui de Sallie Mae par un consortium de banques et de sociétés de capital-investissement (26 milliards).

Il a également conseillé la banque néerlandaise ABN Amro dans le cadre de la plus grosse opération de fusion-acquisition du secteur bancaire (71 milliards d’euros mis sur la table par Fortis, Santander et Royal Bank of Scotland). Avec un volume de 514 milliards d’opérations auxquelles il a participé, il occupe le 5ème rang des noueurs de deals à Wall Street.

Chasse aux bonnes affaires

Dans quelques jours, le demi-frère de Nicolas Sarkozy rejoindra le fonds d’investissement Carlyle, où il dirigera un département dédié aux services financiers. Plus précisément, il sera chargé de piloter de riches investisseurs qui profitent de la dislocation du secteur pour prendre des positions influentes à des conditions très avantageuses, explique Le Temps (05/03).

« Il a une carrière et un réseau incroyables, qui aideront Carlyle à capitaliser sur les bouleversements dans le secteur des services financiers et d’étendre notre présence sur cette partie importante et croissante de l’économie mondiale », a salué David Rubinstein, co-fondateur de Carlyle.

Olivier Sarkozy intègrera un fonds d’investissement plutôt contesté pour avoir accueilli des membres de la famille Ben Laden à son tour de table, au même titre que John Major, James Baker, George Bush père ou encore Franck Carlucci, ancien directeur de la CIA et secrétaire à la Défense américain.