Le titre bondit de 3,85% à la Bourse d'Amsterdam vers 9h10 GMT, signant la deuxième meilleure performance de l'Eurostoxx50 derrière Société générale.

Le bénéfice net courant sur le dernier trimestre s'affiche à 1,34 milliard d'euros contre 1,09 milliard un an plus tôt, fait savoir la première banque néerlandaise.

Les analystes interrogés par Reuters avaient anticipé un résultat à 1,11 milliard.

La croissance nette des prêts s'est établie à 3,6 milliards d'euros. Le groupe a également recueilli 2 milliards d'euros de dépôts auprès de nouveaux clients.

Le produit des intérêts a augmenté de 7,8% à 3,39 milliards d'euros, grâce à des marges nettes qui sont passées de 1,46% à 1,55%, tandis que les commissions sont ressorties en hausse de 16% à 6,05 milliards d'euros.

Les provisions pour créances douteuses ont augmenté de 1,5% à 265 millions d'euros, ce qui, selon ING, est encore exceptionnellement bas, grâce notamment au boom du marché immobilier.

ING a annoncé le mois dernier son intention de supprimer 7.000 emplois, soit quelque 12% de ses effectifs, et d'investir dans ses plates-formes numériques afin de dégager des économies de 900 millions d'euros par an d'ici à 2021.

Le directeur général du groupe néerlandais, Ralph Hamers, s'est tenu jusqu'ici à l'écart des opérations de fusions-acquisitions, préférant miser sur la technologie pour réduire autant que possible ses coûts.

Selon Ralph Hamers, cette stratégie a permis au groupe d'afficher un "autre trimestre record" sur les marchés en croissance comme la Turquie et les marchés difficiles tels que l'Espagne, l'Italie, la France, l'Autriche et la République tchèque, où ING rencontre une vive concurrence.

(Toby Sterling; Patrick Vignal et Claude Chendjou pour le service français)