Sergio Marchionne avait déjà redit le mois dernier que des "intégrations à grande échelle" étaient nécessaires dans l'industrie automobile pour faire face aux investissements très lourds induits par une demande croissante pour des véhicules plus propres et plus sûrs.

"Je suis absolument certain qu'avant 2018 il y aura une fusion", a-t-il dit lors d'une visite à l'usine Fiat de Melfi, dans le sud de l'Italie, en réponse à une question d'un journaliste. Il n'a pas précisé s'il voyait son groupe partie prenante d'une telle opération.

Il a ajouté ne pas pouvoir confirmer une information du New York Times selon laquelle il a approché sans succès Mary Barra, la patronne de General Motors, en mars pour lui proposer une fusion.

"Je rédige beaucoup de mails, on ne parle pas de ces choses-là comme cela", a-t-il dit.

Le président du directoire d'Opel, la filiale allemande de GM, a écarté jeudi l'idée d'un rapprochement avec Fiat Chrysler, tout en reconnaissant la nécessité de faire des économies d'échelle et d'optimiser l'utilisation des capacités dans le secteur.

Des sources au fait de la situation avaient indiqué à Reuters en avril que Sergio Marchionne visait clairement une nouvelle alliance stratégique qui permettrait de pallier les faiblesses opérationnelles de FCA, notamment aux Etats-Unis, et d'en parachever la transformation avant son départ prévu pour le début 2019.

(Alberto Sisto, Véronique Tison pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : General Motors Company, Fiat Chrysler Automobiles NV