"Je ne sais pas quand ou quoi, mais je suis favorable à un Orange ambitieux en Europe. Nous sommes en train de regarder, nous prêtons attention à tout ce qui se passe", dit-il.

Il suggère, selon le FT, qu'un certain nombre d'opérateurs historiques de plus petite taille - parmi eux KPN, Telecom Italia et Belgacom - pourraient être vulnérables si l'Europe créait un marché unique du numérique.

Le quotidien britannique précise que l'entretien avec Stéphane Richard a été réalisé avant l'annonce par Altice d'une offre d'achat de Bouygues Telecom.

Interrogé sur la consolidation du secteur des télécoms, Stéphane Richard relève le risque de toute interférence politique. La question générale des fusions et acquisitions devrait "essentiellement être un sujet du ressort de l'autorité française de la concurrence", dit-il. "Le gouvernement n'a vraiment pas d'outils en main pour emêcher ceci", souligne le dirigeant.

Altice, maison mère de Numericable-SFR a annoncé lundi avoir fait une offre de rachat de Bouygues Telecom qui propulserait sa filiale à la première place des opérateurs télécom en France et à la troisième en Europe, mettant une nouvelle fois le secteur en effervescence.

(Gilles Guillaume, édité par Matthieu Protard)

Valeurs citées dans l'article : ORANGE SA, KONINKLIJKE KPN, Telecom Italia SpA, Altice
Valeurs citées dans l'article : BOUYGUES, ORANGE SA, KONINKLIJKE KPN, Telecom Italia SpA, Altice