Steve Jobs, le patron de la décennie !
10/11/2009 | 11:00
Steve Jobs rougira peut-être en lisant son éloge sur CNNMoney. Le Pdg d'Apple y est hissé au niveau des plus grand patrons qu'aient connu les États-Unis : Henry Ford, Juan Trippe (PanAm) ou Conrad Hilton. Et les qualificatifs pleuvent sur le génial businessman : « showman, vendeur-né, magicien, perfectionniste tyrannique »... de quoi conforter encore un peu plus la légende du prince d'Apple.
Pour
Adam
Lashinsky,
qui
l'écrit
sur
le
site
CNNMoney
(05/11),
Steve
jobs
est
sans
aucun
doute
l'homme
d'affaire
de
la
décennie.
Et
son
retour
gagnant
à
la
tête
d'Apple
ne
constitue
que
la
partie
visible
de
cet
iceberg
du
succès.
/>
/>
Revenu
aux
commandes
du
groupe
en
1997,
l'homme
a
tout
simplement
révolutionné
trois
industries
majeures
-
celles
de
la
musique,
du
cinéma
et
de
la
téléphonie
mobile
-
tout
en
confortant
et
améliorant
la
position
d'Apple
dans
l'informatique.
Et
de
5
milliards
de
dollars
en
2000,
la
valeur
boursière
d'Apple
est
passée
à
170
milliards
aujourd'hui.
/>
/>
Il
a
commencé
par
restaurer
l'image
du
groupe
en
misant
sur
une
valeur
clef
et
lui
permettant
de
se
distinguer
des
ses
concurrents
:
le
design.
Le
lancement
de
l'iMac
fut
le
premier
temps
de
cette
fulgurante
résurrection.
/>
/>
Apple, couteau suisse de l'innovation />
Ensuite,
tout
au
long
de
l'année
2001,
il
allait
multiplier
les
lancements
de
nouveaux
produits,
qui
passèrent
presque
inaperçus
à
l'époque
:
iTunes,
la
plate-forme
musicale
d'Apple,
le
système
d'exploitation
Mac
OS
X,
le
premier
magasin
Apple
et,
en
fin
d'année,
le
premier
iPod.
/>
/>
Et
depuis,
Steve
Jobs
a
tout
de
même
trouvé
le
temps
d'organiser
la
vente
des
studios
Pixar
à
Disney,
entrant
du
même
coup
au
conseil
d'administration
de
la
frime
aux
grandes
oreilles.
/>
/>
Combattant
farouche,
Steve
Jobs
a
une
nouvelle
fois
fait
un
retour
spectaculaire
il
y
a
quelques
mois,
après
avoir
subi
une
transplantation
du
foie.
/>
/>
Interrogés
sur
les
secrets
de
ce
touche-à-tout
magique,
ses
proches
nous
livrent
quelques
uns
de
ses
traits
les
plus
saillants.
Ken
Segall,
ancien
directeur
de
l'agence
de
publicité
Chiat/Day,
qui
a
travaillé
pendant
des
années
avec
Apple,
nous
confie
que
Jobs
s'occupe
personnellement
de
détails
inconcevables
pour
un
chef
d'entreprise.
/>
/>
Et
avec
une
capacité
d'anticipation
remarquable
:
Steve
Jobs
avait
retenu
la
campagne
«
Think
different
»
bien
avant
qu'Apple
ait
lancé
le
moindre
produit
innovant.
/>
/>
Pour
son
ami
Larry
Ellison,
Pdg
d'Oracle,
l'argent
n'est
pas
le
moteur
essentiel
de
Jobs
:
ce
sont
avant
tout
son
attachement
viscéral
à
Apple
et
sa
volonté
de
changer
le
monde
qui
l'animent.
/>
/>
Parmi
ses
traits
caractéristiques,
Steve
Jobs
se
distingue
également
par
un
goût
prononcé
pour
le
secret.
Chez
Apple,
nul
ne
se
permet
de
communiquer
sans
son
accord.
Et
il
sait
user
à
merveille
du
mystère
:
avant
le
lancement
de
l'iPhone,
son
long
silence
lui
aurait
fait
gagner
400
millions
de
dollars
en
dépenses
de
communications,
grâce
au
seul
buzz
relayé
par
les
médias.
/>
/>
Mais
évidemment,
avec
une
personnalité
d'une
telle
dimension,
la
question
de
l'après-Steve
Jobs
est
cruciale
pour
Apple.
Lors
de
sa
maladie,
il
a
dû
s'écarter
de
la
direction
du
groupe
pendant
six
mois.
Apple
a
continué
ses
affaires
sur
le
même
rythme,
avec
toujours
autant
de
dynamisme
et
une
capacité
d'innovation
intacte.
/>
/>
Car
pour
ses
collaborateurs,
Steve
Jobs
est
également
parvenu
à
appliquer
un
mode
de
gouvernance
unique,
où
chacun
s'efforce
de
«
penser
comme
Steve
Jobs
».
D'ailleurs,
ses
émules
ne
s'arrêtent
pas
aux
portes
d'Apple.
Larry
Page
et
Sergey
Brin,
les
fondateurs
de
Google,
affirment
haut
et
fort
que
l'ami
Steve
reste
leur
indétrônable
héros.
© Zonebourse.com 2009 / Crédit photo © Maxppp
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Je déclare être actionnaire de la société concernée
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