En hausse de 3,07% à 9,2 euros, PSA Peugeot Citroën s'éloigne de son plus bas historique touché lundi de 8,555 euros, soit un niveau proche de celui du prix de l'augmentation de capital (8,27 euros). Les investisseurs poursuivent leurs rachats à bon compte à la faveur de l'annonce d'un chiffre d'affaires en repli légèrement moins marqué que prévu au premier trimestre 2012.

Sur les trois premiers mois de l'année, le premier constructeur automobile français a vu ses ventes chuter de 7% à 14,3 milliards d'euros, pénalisées notamment par la chute de la demande en petites voitures sur plusieurs marchés européens. « Ce contexte devrait perdurer sur le 1er semestre », a averti PSA Peugeot Citroën.

Pour l'année 2012, le constructeur automobile maintient inchangée l'hypothèse d'un repli des marchés automobiles de l'ordre de 5% en Europe 30, et de l'ordre de 10% en France.

Dans ce contexte difficile, le groupe a confirmé son objectif de désendettement significatif, grâce à la contribution du plan de réduction des coûts et de management du cash, des cessions d'actifs et du lancement de nouveaux modèles. Le plan de réduction des coûts d'un milliard est en cours et près de la moitié du plan de cession de 1,5 milliard a été réalisé au premier trimestre avec la cession de Citer et la signature de la promesse de vente du siège parisien.

Par ailleurs, Thierry Peugeot, président du conseil de surveillance a annoncé lors de l'assemblée générale que les membres du directoire renonçaient à la part variable de leur rémunération au titre de l'exercice écoulé, ainsi qu'à toute option d'achat sur des actions. Le président Philippe Varin touchera ainsi seulement la part fixe de son salaire, soit 1,3 million d'euros, et devrait abandonner une part variable qui pouvait en représenter jusqu'à 150%.