BRUXELLES - Le bras de fer devait se poursuivre au moins jusqu'à ce soir à Bruxelles entre le Royaume-Uni et les dirigeants européens pour parvenir à un accord visant à convaincre les Britanniques de rester dans l'Union européenne.

Alors que les rencontres bilatérales se succèdent depuis la fin de la matinée, plusieurs points de blocage persistent, provoquant les reports successifs de la réunion plénière des chefs d'Etat et de gouvernement.

La République tchèque a critique "le refus britannique de toute négociation". La République tchèque fait partie ddes pays qui réclament des limites à la solution proposée pour réduire les prestations sociales dont bénéficient les travailleurs immigrés de pays membres de l'UE installés en Grande-Bretagne.

Les détails concernant la suppression des allocations familiales pour ces salariés, souhaitée par le Premier ministre britannique comptaient parmi les principaux points de blocage.

En milieu de journée, l'assurance que les banques britanniques seraient soumises à la même réglementation que leurs concurrentes européennes, une exigence de la France, faisait également toujours l'objet de négociations.

BRUXELLES - Un sommet consacré à la crise migratoire aura lieu le 5 mars entre l'Union européenne et la Turquie. Attendu à Bruxelles, le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu a annulé sa visite à après l'attentat qui a fait 28 morts mercredi à Ankara.

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GENEVE - Le groupe de travail chargé de la mise en oeuvre d'une "cessation des hostilités" en Syrie s'est réuni pour la première fois cet après-midi au siège des Nations unies à Genève pour concrétiser l'accord négocié vendredi dernier à Munich par les puissances du Groupe international de soutien à la Syrie.

Dans la matinée, des responsables militaires russes et américains se sont rencontrés à Genève pour préparer cette réunion. Cette réunion portait sur les moyens de parvenir à un cessez-le-feu et sur le combat contre l'Etat islamique (EI).

La France a appelé à une reprise des discussions sur la transition politique sous l'égide de l'envoyé spécial des Nations unies, Staffan de Mistura. Lancées au début du mois à Genève, elles ont été rapidement suspendues par De Mistura, qui espérait leur reprise pour le 25 février. Mais le diplomate admet désormais que ce calendrier n'est plus "réaliste".

MOSCOU - La Russie va demander la tenue d'une réunion du Conseil de sécurité de l'Onu pour évoquer les déclarations du gouvernement turc au sujet d'une possible intervention militaire au sol en Syrie, annonce le ministère des Affaires étrangères.

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TRIPOLI - L'aviation américaine a mené ce matin un raid à Sabratha, dans l'ouest de la Libye, contre des membres présumés du groupe Etat islamique (EI), dont l'un serait impliqué dans des attentats commis l'an dernier en Tunisie, et les autorités locales font état d'une quarantaine de morts.

Parmi les suspects visés figure Noureddine Chouchane, soupçonné d'être impliqué dans les attentats contre le musée du Bardo, à Tunis, en mars dernier, et un hôtel de Sousse, en juin.

Selon le maire de Sabratha, près de la frontière tunisienne, le raid mené à 03h30 a fait 41 morts et six blessés dans un immeuble où vivaient des "travailleurs étrangers".

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ISTANBUL - Un groupe dissident du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) a revendiqué l'attentat qui a fait 28 morts mercredi à Ankara. Les Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK) disent avoir agi en représailles aux opérations des forces turques à Cizre, ville proche de la frontière syrienne où plusieurs centaines de séparatistes ont été tués depuis décembre, et promettent d'autres attentats.

Les TAK, qui disent avoir rompu avec le PKK, avaient déjà revendiqué le tir de mortier qui avait fait un mort en décembre à l'aéroport Sabiha Goksen d'Istanbul.

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BRUXELLES - Salah Abdeslam, le principal suspect en fuite des attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis, s'est caché pendant trois semaines dans un appartement de Bruxelles, rapporte ce matin le journal belge La Dernière Heure.

Le frère de Brahim Abdeslam, qui s'est fait exploser devant un café du onzième arrondissement, est soupçonné d'avoir équipé et aidé les auteurs des attaques qui ont fait 130 morts, mais pas forcément d'y avoir directement participé.

Selon La Dernière Heure, il est arrivé le 14 novembre dans un appartement de Schaerbeek et n'en est parti précipitamment que le 4 décembre en raison d'une "mobilisation importante de policiers des unités spéciales dans le quartier".

Cet appartement, loué sous un nom d'emprunt, a été perquisitionné le 9 décembre. Les enquêteurs y ont retrouvé des traces d'explosifs, des ceintures cousues à la main et une empreinte digitale de Salah Abdeslam.

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PARIS - Le parquet de Paris a requis la mise en accusation devant la cour d'assises spéciale d'Abdelkhader Merah, l'un des frères du djihadiste de Toulouse, et de Fettah Malki, accusé de lui avoir fourni un gilet pare-balles et un pistolet-mitrailleur, annonce vendredi le procureur de la République.

Abdelkader Merah est mis en examen pour complicité d'assassinats.

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KAMPALA - Le président ougandais Yoweri Museveni est en passe d'obtenir un nouveau mandat, selon des résultats encore partiels publiés ce matin. Après dépouillement de 37% des bureaux de vote, il recueillait 62% des suffrages, contre 33,5% pour son principal opposant, Kizza Besigye.

L'annonce de ces résultats a provoqué des heurts à Kampala entre la police et des partisans de l'opposant, qui a été de nouveau emmené par les forces de l'ordre après avoir été brièvement détenu hier.

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NEW YORK/SAN FRANCISCO - Le groupe Apple devrait invoquer la liberté d'expression garantie par la Constitution américaine pour contester la décision de justice lui ordonnant d'aider le FBI à décrypter le téléphone de Syed Rizwan Farook, l'un des auteurs du massacre de San Bernardino de décembre en Californie.

Le bras de fer entre Apple et l'administration Obama a ouvert un débat sur le cryptage des appareils électroniques comme l'iPhone et les enjeux de sécurité nationale. Le PDG d'Apple, Tim Cook, a parlé d'une "mesure sans précédent qui menace la sécurité de nos clients" et a reçu le soutien d'autres poids lourds du secteur comme Google, Facebook ou Twitter.

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PARIS - Le Conseil constitutionnel a validé ce matin les interdictions de réunion et les perquisitions administratives prévues par l'état d'urgence mais censuré la disposition permettant de copier des données informatiques lors de ces dernières.

Les "sages" avaient été saisis de deux Questions prioritaires de constitutionnalité (QPC) déposées par la Ligue des droits de l'homme (LDH). Selon la LDH, ces dispositions portent une atteinte grave à certaines libertés fondamentales comme "le droit d'expression collective des idées et opinions", le droit "au respect de la vie privée" et à la règle faisant de l'autorité judiciaire la "gardienne de la liberté individuelle".

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NEW YORK/SAN FRANCISCO - Le groupe Apple devrait invoquer la liberté d'expression garantie par la Constitution américaine pour contester la décision de justice lui ordonnant d'aider le FBI à décrypter le téléphone de Syed Rizwan Farook, l'un des auteurs du massacre de San Bernardino de décembre en Californie.

Le bras de fer entre Apple et l'administration Obama a ouvert un débat sur le cryptage des appareils électroniques comme l'iPhone et les enjeux de sécurité nationale. Le PDG d'Apple, Tim Cook, a parlé d'une "mesure sans précédent qui menace la sécurité de nos clients" et a reçu le soutien d'autres poids lourds du secteur comme Google, Facebook ou Twitter.

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WASHINGTON - Christine Lagarde a été élue pour un second mandat de cinq ans au poste de directrice générale du Fonds monétaire international. Son nouveau mandat débute le 5 juillet.

Première femme à diriger le FMI, Christine Lagarde a pris ses fonctions à la tête du FMI en 2011 pour remplacer Dominique Strauss-Kahn, emporté par le scandale du Sofitel de New York.

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PARIS - Le secrétaire d'Etat chargé des Relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen, s'est dit certain ce matin que le projet de loi de réforme du code du travail présenté par Myriam El Khomri serait soutenu par une majorité de parlementaires de gauche et a qualifié les opposants à ce texte qui prévoit un assouplissement du droit du travail de "grincheux", selon lui minoritaires dans les rangs socialistes.

Le projet de loi de Myriam El Khomri confirme la durée légale de 35 heures par semaine. Mais pratiquement tout le reste est ouvert à la négociation d'entreprise ou de branche, y compris la rémunération des heures supplémentaires.

Ce texte doit être présenté en conseil des ministres le 9 mars mais une partie de la gauche et les syndicats ont déjà manifesté leur réprobation. Plusieurs confédérations, dont la CGT, la CFDT et la CFE-CGC, se sont prononcées pour une action commune. Une pétition lancée sur internet sous le titre "Loi travail : non merci !" appelle à la mobilisation.

Le projet de loi a en revanche reçu le soutien du député Les Républicains des Français de l'étranger Frédéric Lefebvre.

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PARIS - Le gouvernement a décidé de se retirer de six des huit lignes de train de nuit en France, qui disparaîtraient le 1er juillet, mais n'exclut pas une ouverture à la concurrence.

Parallèlement, l'Etat lancera un appel d'offres pour renouveler les trains Intercités (TET) sur les lignes jugées "structurantes", pour un montant de 1,5 milliard d'euros.

Depuis 2011, la fréquentation des trains Intercités a baissé de 20% .