"Je ne vois aucune nécessité à céder des parties du groupe", dit-il au journal dans un article publié mardi.

Le président du directoire Matthias Müller, cité par le Wall Street Journal, avait dit la semaine dernière s'employer à trouver des acquéreurs pour des actifs non stratégiques représentant jusqu'à 20% du chiffre d'affaires annuel.

"Ce n'est pas l'objectif à l'heure actuelle", a déclaré Wolfgang Porsche. "Et la question n'a pas été évoquée par le conseil de surveillance."

Wolfgang Porsche est également président du conseil de surveillance de Porsche Automobil Holding, qui détient 52,2% des droits de vote de VW.

Interrogé ce mardi au salon de Francfort, Matthias Müller a de son côté déclaré que VW n'avait pas l'intention de modifier sa structure juridique, même si le groupe entreprend actuellement la plus grande transformation de son histoire.

Volkswagen va doubler ses investissements dans les voitures électriques pour les porter à plus de 20 milliards d'euros d'ici 2030, avec l'ambition de concurrencer Tesla sur le marché des véhicules propres grand public.

A la question de savoir s'il pouvait envisager d'emboîter le pas à ses concurrents comme Daimler et faire évoluer la structure du groupe, il a répondu : "Certains vont toujours plus vite que Volkswagen mais d'une manière ou d'une autre, nous réussissons toujours."

(Maria Sheahan, avec Andreas Cremer; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)

Valeurs citées dans l'article : Volkswagen, Porsche