"Sur le nouvel aéroport de Mumbai, nous sommes associés avec Tata", a dit Xavier Huillard lors d'une interview. "Nous devions remettre nos offres il y a quinze jours, cela a été repoussé, c'est à remettre dans les semaines qui viennent."

Vinci a fait de l'aéroportuaire l'un de ses axes prioritaires de développement pour renforcer son pôle concessions et tirer parti du boom du trafic aérien, notamment dans les pays émergents. Il est maintenant le quatrième opérateur mondial avec 35 aéroports.

Selon la presse indienne, le dépôt des offres pour la construction et la concession du tout nouvel aéroport Navi Mumbai, destiné à désengorger l'actuelle plateforme aéroportuaire de la capitale économique indienne, a déjà été repoussé à plusieurs reprises.

Les dernières concessions remportées par Vinci sont notamment deux aéroports du Kansai, au Japon, et celui de Lyon, en France.

A l'étranger, Xavier Huillard regarde également des opportunités en Indonésie et au Brésil, où la troisième phase de privatisation doit intervenir courant 2017.

Dans l'Hexagone, a-t-il ajouté, il est trop tôt pour dire si Vinci sera candidat en cas de privatisation des aéroports de Marseille ou Lille.

(Edité par Dominique Rodriguez)

par Gilles Guillaume et Dominique Vidalon