Tokyo (awp/afp) - La Bourse de Tokyo partait lundi en rebond, malgré les incertitudes à la veille d'une l'élection présidentielle américaine sous haute tension et des doutes sur la reprise économique mondiale à cause de la pandémie.

Après avoir été dans le rouge toute la semaine écoulée, l'indice Nikkei avançait de 1,24% à 23.262,75 points vers 00H50 GMT, et l'indice élargi Topix gagnait 1,77% à 1.607,23 points.

Wall Street avait fini vendredi fortement dans le rouge, signant au passage ses plus lourdes chutes hebdomadaires et mensuelles depuis le mois de mars.

Mais les investisseurs au Japon ont déjà ajusté leurs positions avant l'élection présidentielle américaine, mardi étant un jour férié dans l'archipel nippon observé par la Bourse de Tokyo.

Au-delà de cet événement politique majeur, les investisseurs à Tokyo tournaient leur regard vers la Réserve fédérale américaine (Fed), qui se réunit mercredi et jeudi. En fin de semaine dernière, la Fed a de nouveau élargi son programme de prêts aux petites et moyennes entreprises américaines.

Du côté des valeurs

ACQUISITION EN VUE POUR SONY: le titre du géant technologique japonais Sony prenait 1,6% à 8.813 yens. Selon le quotidien économique Nikkei, le groupe serait sur le point d'acquérir Crunchyroll, un service américain de vidéos en streaming leader dans l'animation japonaise et comptant 70 millions d'abonnés dans le monde.

Sony devrait débourser plus de 100 milliards de yens (820 millions d'euros) pour racheter Crunchyroll auprès du groupe américain de télécommunications AT&T, toujours selon le Nikkei.

Du côté des devises et du pétrole

Le yen baissait très légèrement face au dollar, lequel valait 104,73 yens vers 00H45 GMT contre 104,66 yens vendredi à 21H00 GMT.

La monnaie japonaise était stable face à l'euro, qui s'échangeait pour 121,89 yens contre 121,90 yens vendredi.

Un euro valait par ailleurs 1,1638 dollar, contre 1,1647 dollar en fin de semaine dernière.

Le marché du pétrole continuait de dégringoler lundi matin en Asie, après avoir vécu la semaine dernière sa pire chute hebdomadaire depuis avril en raison de la fragilité de la demande mondiale.

Vers 00H40 GMT le cours du baril de brut américain WTI lâchait ainsi 4,58% à 34,15 dollars et celui du baril de Brent de la mer du Nord perdait 4,22% à 36,33 dollars.

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