Atos Origin nouvelle version est désormais un géant de l’informatique, numéro un européen des services informatiques, dans le top 10 mondial des SSII depuis qu’il a finalisé l'acquisition de Siemens IT Solutions and Services GmbH, filiale de Siemens AG. Pour marquer ce changement, le groupe s’appelle désormais ATOS et a pour actionnaire de référence le groupe allemand Siemens ( à hauteur de 15,1% du capital) qui devient son plus gros client.
 
L'accord donne naissance à une nouvelle entreprise dont le chiffre d'affaires annuel proforma 2010 est de 8,7 milliards d'euros avec un effectif de 78.500 personnes réparti dans 42 pays. Pour HSBC, le titre pourrait regagner de l’attrait et créer la surprise lors de ses chiffres semestriels grâce « à l'évitement de contrats à faible marge au premier trimestre et d'une contribution plus importante que prévu des activités SIS au second trimestre ». Le courtier confirme sa guidance à « surpondérer » assorti d’un objectif à 43 EUR.
 
Côté sectoriel, les perspectives sont engageantes. 2011 sera mieux orientée encore que 2010, qui était déjà l’année du rebond annonce le cabinet Gartner qui a récemment relevé ses prévisions des dépenses informatiques mondiales des 5,6% à 7,1% pour 2011 et de 4,5% à 5% pour 2012.
 
Cela n’a pas empêché le titre d’inscrire un plus bas annuel à 35 EUR, portant à près de 20% sa contreperformance depuis son sommet de février.  Pour l’heure, le scénario reste celui d’un pull back vers une ancienne résistance de 2010 ; la tendance de fond est neutre et les indicateurs sont survendus.
A court terme, les bearishs ont pris la main mais cette situation pourrait s’inverser au regard de la divergence haussière constatée sur les indicateurs de tendance. Un dépassement des 37,25 EUR confirmerait ces bonnes dispositions et libèrerait la voie aux 39,37/40 EUR à court terme. Au-delà, les 43 EUR restent accessibles.
 
Le groupe dévoilera ses chiffres semestriels le 27 juillet prochain. La faible croissance des revenus au deuxième trimestre a été l’argument de la baisse des dernières semaines et semble largement intégré dans les cours. Les perspectives après l’intégration de Siemens IT pourraient constituer un catalyseur à l’occasion de ce point semestriel.
Les plus actifs peuvent exploiter la zone de soutien et un signal pour revenir sur le dossier avec un stop de protection initialement situé sous 35,5 EUR.