Axa recule de 1,43% à 22,80 euros, mais parvient à surperformer le CAC 40 (-1,8%). Hier soir, l’assureur a dévoilé des revenus trimestriels meilleurs que prévu, mais un ratio de solvabilité décevant. Le chiffre d'affaires a progressé de 1%, à 31,3 milliards d'euros en données comparables au premier trimestre.

Dans le détail, le chiffre d'affaires en santé est en hausse de 6%, à 4,4 milliards d'euros. Les revenus en assurance entreprise hors AXA XL Re (-12% à 1,5 milliard d'euros) ont augmenté de 4%, à 10,7 milliards d'euros et ceux de la prévoyance, de 3%, à 4,3 milliards d'euros. Le chiffre d'affaires de l'assurance vie, épargne, retraite a baissé de 3% à 8,4 milliards d'euros. Le chiffre d'affaires de la gestion d'actifs est stable à 392 millions d'euros.

" Nous avons réalisé cette performance dans un contexte incertain lié aux tensions géopolitiques provoquées par la guerre en Ukraine.(...) Il est trop tôt pour indiquer une estimation précise de l'impact de la crise, néanmoins sur la base à ce stade de notre évaluation et du périmètre de la crise, nous estimons aujourd'hui que la perte nette de souscription liée à la crise devrait s'apparenter à une catastrophe naturelle de taille moyenne ", a déclaré Alban de Mailly Nesle, Directeur financier d'Axa.

En partant de cette indication, UBS évalue la perte entre 140 et 280 millions d'euros, soit entre 0,7 et 1,5 point au niveau du ratio combiné d'Axa XL.

La collecte nette en gestion d'actifs s'établit à 9 milliards d'euros, portée par une forte collecte auprès de clients tiers (+6 milliards d'euros), à la fois chez "AXA IM Alts", "AXA IM Core" et Architas, et des co-entreprises asiatiques (+4 milliards d'euros). Jefferies souligne que la collecte est supérieure de 125% aux attentes.

Les actifs moyens sous gestion s'établissent à 790 milliards d'euros, en baisse de 1%, la forte collecte nette étant plus que compensée par des effets de marché défavorables au premier trimestre.
Enfin, l'assureur affiche un ratio de solvabilité II en amélioration de 7 points sur le trimestre à 224%. Il est cependant inférieur de 4 points aux attentes, l'impact de l'inflation, de la volatilité implicite étant les coupables, explique UBS.