Le directoire du groupe chimique allemand avait évalué tous les risques liés à l'entreprise américaine et au Roundup, son herbicide à base de glyphosate, de la manière la "plus professionnelle" et a respecté toutes les obligations légales, dit Werner Wenning.

"Je suis convaincu que nous agissons comme il convient", poursuit-il.

Des documents publiés cette semaine par Bayer ont montré que le conseil de surveillance avait sollicité l'avis du cabinet d'avocats Linklaters pour s'assurer que le directoire avait respecté ses obligations lors de l'acquisition de Monsanto l'an dernier pour 63 milliards de dollars (56 milliards d'euros).

Werner Wenning a soutenu le rachat de Monsanto tout au long de l'opération, ont rapporté des sources au fait du dossier à Reuters.

Fin mars, un tribunal fédéral de San Francisco a accordé 80,9 millions de dollars de dommages et intérêts à un plaignant qui affirmait que le Roundup était la cause de son cancer.

Le Roundup fait l'objet de 11.200 actions en justice aux Etats-Unis.

(Tassilo Hummel; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Bertrand Boucey)