Le titre CGG pourrait poursuivre sa correction sous le support moyen terme après une vague de dégradation de la part des analystes.
Les difficultés fondamentales demeurent importantes. Les analystes suivant la valeur, tel que Société Générale, Goldman Sachs ou encore UBS, ont revu fortement à la baisse leur opinion sur le titre. La faible valorisation reflète également la défiance des investisseurs sur la valeur, on notera que le PER s'élève à 13.0 pour l'exercice 2014. De plus, les révisions baissières successives des BNA confortent notre biais baissier.
L'analyse technique se veut pessimiste à court terme : en effet, les cours sont très proches d'une zone de support majeur située à 10.9 EUR qui pourrait une fois enfoncée, prolonger un mouvement de baisse durable. De plus, les moyennes mobiles restent orientées à la baisse, ce qui réduit la probabilité d'un rebond à court terme. Cette rupture serait un signe fort qui pourrait conduire les cours vers les 10 EUR puis les 9.3 EUR.
Dés l'enfoncement du support actuellement testé, les investisseurs pourront se positionner à la vente sur le titre pour bénéficier de la poursuite de la tendance de fond.
Un stop de protection sera placé vers 11.3 EUR.
Viridien (ex CGG) figure parmi les 1ers fournisseurs mondiaux de services et de produits géophysiques destinés aux compagnies pétrolières et gazières. Le CA par activité se répartit comme suit :
- prestations de services géophysiques (59,7%) : prestations d'enregistrement, de traitement et d'interprétation de données sismiques terrestres et marines ;
- fabrication d'équipements sismiques (40,3%) : notamment appareils d'enregistrement et de transmission, vibrateurs d'acquisition de données sismiques, logiciels de traitement et d'interprétation des données, etc.
La répartition géographique du CA est la suivante : Europe-Afrique-Moyen Orient (38,2%), Asie-Pacifique (28,8%), Amérique du Nord (23%) et Amérique latine (10%).