Cummins figure parmi les plus fortes baisses de l’indice S&P500 ce vendredi après l’annonce d’un accord de principe avec les autorités concernant son processus de certification des émissions pour certains moteurs utilisés dans les camionnettes. Le producteur américain de moteurs diesel prévoit d'enregistrer une charge d'environ 2,04 milliards de dollars au quatrième trimestre 2023 à ce titre. Il déclare avoir mené un examen interne approfondi et a travaillé en collaboration avec les régulateurs pendant plus de quatre ans.

Cet examen approfondi ne lui a pas permis de déceler une "preuve que quiconque ait agi de mauvaise foi" et il "n'admet pas d'actes répréhensibles".

Selon le département américain de la Justice, Cummins a accepté de payer une amende de 1,675 milliard de dollars afin de mettre un terme aux accusations selon lesquelles il aurait violé le Clean Air Act en installant des dispositifs de neutralisation des émissions sur des centaines de milliers de moteurs.

"Les dispositifs de neutralisation sont des pièces ou des logiciels qui contournent, neutralisent ou rendent inopérants les contrôles d'émissions tels que les capteurs d'émission et les ordinateurs de bord ", précise l'exécutif, déclarant que le groupe " aurait installé des dispositifs de neutralisation sur 630000 moteurs de camionnettes RAM 2500 et 3500 des années modèles 2013 à 2019 " et "des dispositifs auxiliaires de contrôle des émissions non divulgués sur 330000 moteurs de camionnettes RAM 2500 et 3500 des années modèles 2019 à 2023 ".