Zurich (awp) - Les autorités indiennes ont finalisé leur rapport sur d'éventuelles ententes sur les prix par une vingtaine de cimentiers, dont les filiales indiennes de Holcim, ACC et Ambuja.

La Commission indienne de la concurrence (CCI, Competition Commission of India) a finalisé le mois dernier ce rapport, qui n'a pas été rendu public, a indiqué vendredi l'agence Reuters qui a eu accès à ce document. Les responsables de la CCI vont maintenant évaluer ce rapport et définir les montants des éventuelles amendes, qui pourraient s'élever à plusieurs millions.

Selon l'enquête ouverte en 2019, les entreprises concernées sont suspectées de s'être entendues sur des hausses de prix et des restrictions de livraison de ciment, a ajouté Reuters.

Dans le collimateur de la CCI se trouvent ACC et Ambuja, filiales du géant zougois des matériaux de construction Holcim, le leader Ultratech et 17 autres sociétés dont Shree Cement et Dalmia Cement. Ensemble, elles auraient contrôlé trois-quarts du marché indien du ciment.

Interrogé par l'agence AWP, Holcim n'a pas voulu commenter le montant d'une éventuelle amende pour ses deux filiales. Un porte-parole du groupe suisse a précisé que l'enquête ne concernait pas Holcim directement, mais seulement ACC et Ambuja.

Mi-mai, Holcim avait annoncé la cession de ses affaires en Inde, soit Ambuja Cement et ACC, au groupe Adani pour 6,4 milliards de francs suisses.

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